Eddie Segwick (1943/1971) : l"égérie préférée de Warhol, lui ressemblait comme une soeur jumelle, d'autant qu' ils portaient souvent la même coiffure blond platine comme la perruque d'Andy...


"Eddie était avant tout un être esthétique, doté d'une présence et d'un force extraordinaire, comme un objet d'art" [R. Rauschenberg]

"Si ANdy avait pu être une femme, il aurait voulu être Edie...[Truman Capote]


A la Factory, Il y avait Viva, Ultra-Violet, Baby Jane Holzer, Ondine, Ingrid superstar, Cherry Vanilla, Candy Darling, Brigid Berlin, International Velvet, Joe Dallessandro, Gérard Malanga, Paul Morrissey, Billy Name, Lou Reed, Nico, et, soudain, un météore dont Andy Warhol va aussitôt s'enticher : Edie Sedgwick.

Témoignage d'Isabelle Eberstadt, égérie française d'Andy Warhol connue sous le nom d'Ultra-Violet car ses vêtements, ses cheveux, son maquillage étaient violets... "J'ai cessé de fréquenter la Factory quand Edie y est arrivée ; Andy était aussi toqué d'elle qu'il puisse l'être pour une femme..."

Témoignage de Baby Jane Holzer "L'ambiance à la Factory commençait à être angoissante... Il y avait de plus en plus de cinglés qui se camaient à tout de bras... Edie venait de débarquer, ravie de se trouver dans ce genre d'ambiance..."

Le premier film que tourna Edie avec Warhol fut "Vinyl"(mars 1965), un film avec des figurants SM et Gérard Malanga, pilier de la Factory, qui ne la vit pas arriver d'un bon oeil dans casting exclusiviment masculin, et tout comme Marilyn Monroe dans "Asphalt jungle", elle avait un petit rôle mais on ne remarqua qu'elle...

Témoignage d'Ondine : "Après avoir visionnée "Vinyl" deux ou trois fois, certains d'entre ont commencé à comprendre qu'Avec Edie venait d'entrer à la Factory, une force, une puisssance, que nous n'aurions même pas soupçonnée..."

Edie tourne ensuite plusieurs films avec Warhol en 1965 : "Bitch", "Kitchen", un film qui se passe dans une cuisine où tous les personnages portent le même nom, le tout ryhtmé par la porte du frigo et les reniflements d'Edie... Mais aussi "Poor little riche girl", "Beauty part II", "Lupe" (décembre 1965).

Carlotta Films

J'aurais aimé vivre à l'époque de la culture underground, de la factory d'Andy Warhol...
Tous les membres étaientpour la plupart bien tordus et l'acide coulait à flot dans les veines, mais j'aurais voulu voir. J'aime beaucoup cette époque. Liberté.