20 mai 2008
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13:11
Je retourne à l'hôpital.
J'ai préferé ne pas me peser ces derniers jours, et évité la pesée de la semaine qui se fait le mardi normalement. C'est déja ça.
C'est pitoyable d'étirer mes permissions juste pour ne pas me foutre en culotte sur la balance sous les yeux des infirmiers. ça a un côté légerement humiliant qui me tétanise.
Ce week end j'ai revu mes amis...Comment ai-je fait pour m'en passer aussi longtemps?
On a reparlé des vacances.
Ils m'ont avoué qu'ils avaient peur pour moi. Qu'une fois là bas il serait préferable d'avoir un médecin au cas où. J'ai eu envie de leur promettre de ne pas faire d'étincelles là bas...mais je ne peux pas. Je ne peux pas leur dire, "ne vous inquiétez pas d'ici là je vais me reprendre quelques kilos histoire de tenir" même si, j'en ai envie. Bien sûr que j'en ai envie.
Foutu fossé entre la théorie et la pratique.
Je ne voulais pas parler de ça.
C'est toujours la même chose quand je viens ici, spontanément les maux qui ressortent. Je voudrais les nier, les oublier, les taire.
Arrêter d'affoler.
Arrêter d'attirer les regards, même si inconsciemment, c'est peut être ça qu'on recherche à travers cette disparition.
Je n'ai plus le temps.
Je vous embrasse, voue envoie du courage de mes petits bras et vous souhaite une bone semaine.
J'ai préferé ne pas me peser ces derniers jours, et évité la pesée de la semaine qui se fait le mardi normalement. C'est déja ça.
C'est pitoyable d'étirer mes permissions juste pour ne pas me foutre en culotte sur la balance sous les yeux des infirmiers. ça a un côté légerement humiliant qui me tétanise.
Ce week end j'ai revu mes amis...Comment ai-je fait pour m'en passer aussi longtemps?
On a reparlé des vacances.
Ils m'ont avoué qu'ils avaient peur pour moi. Qu'une fois là bas il serait préferable d'avoir un médecin au cas où. J'ai eu envie de leur promettre de ne pas faire d'étincelles là bas...mais je ne peux pas. Je ne peux pas leur dire, "ne vous inquiétez pas d'ici là je vais me reprendre quelques kilos histoire de tenir" même si, j'en ai envie. Bien sûr que j'en ai envie.
Foutu fossé entre la théorie et la pratique.
Je ne voulais pas parler de ça.
C'est toujours la même chose quand je viens ici, spontanément les maux qui ressortent. Je voudrais les nier, les oublier, les taire.
Arrêter d'affoler.
Arrêter d'attirer les regards, même si inconsciemment, c'est peut être ça qu'on recherche à travers cette disparition.
Je n'ai plus le temps.
Je vous embrasse, voue envoie du courage de mes petits bras et vous souhaite une bone semaine.