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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 15:47

...à l'"étape", une unité hospitaliére réduite avec un effectif de patients qui doit être d'une dizaine. Un peu un mélange d'hopital, de foyer et de maison. en gros.

Voici ce que j'ai écrit ces derniers jours, de ma chambre...ça fait long à lire, mais j'ai besoin de laisser cette trace, cette trajectoire qui se dessine peu à peu...


14/06/2007.

 

Voila la premiére page blanche que je remplis depuis ma sortie de l'EPSM (établissment public de santé mentale, bref  l'HP)...aprés 2 mois et demi engoncée dans un cocon pathogéne. [23-03---->01-06-2007]

J'ai enfin mon ordinateur portable, payé de ma poche. Fixette, ça marche comme ça. Je me laisse gouverner par ces envies subites [et subies].

Maman me dit que j'écris bien.

Le fait qu'elle croit en moi, qu'elle me félicite même, me fait oublier le désarroi que j'ai éprouvé lorsque j'ai découvert qu'elle avait lu...moi, le mOi intime, le mien.

Je me dis alors qu'il serait intéressant de continuer, rien que pour me concentrer, travailler, reprendre mes textes.

J'ai l'estomac noué pour demain,peur de cet entretien décisif...est-ce que je suis assez malade?

 

15-06-2OO7

 

J'ai été au RDV et je ne sais pas à quoi m'en tenir, où alors j'ai rien compris. J'étais teLLement stressée aussi forcément...j'ai dû cafouiller un max, et raconté des trucs complétement hors sujet mais bon normalement ils appellent M.W. dans la semaine. Moi, je les revoie vendredi. De toutes maniéres je n'ai plus envie d'y aller. C'est vrai merde jvais pas passer ma vie à me trimballer de services en services faut pas abuser putain, j'ai trop de mal à migrer...Douleur dans le ventre, la nausée me nargue.

 

20-06-2OO7

 

 

ça fait un bout de temps que je n'ai pas pris le temps d'écrire, et je regrette beaucoup vu les derniers changements qui sont importants... J'entre le 25 à l'étape, pour ma semaine d'essai,

et si ça marche, je pense y rester quelques mois...Je suis pour l'instant toujours chez Maman et cela commence un peu à peser, et je crois que c'est réciproque; je ne trouve pas de place dans ce quotidien rythmé auquel j'aimerai adhérer, seulement...ce n'est pas chez moi, pas mes affaires, pas ma logique, pas mes meubles, pas...de place.

Celle que j'occuppe pour l'instant est sur un fil, et je me sens lentement glisser...j'ose éspérer que c'est à cause de mon traitement que je ne prends que 'lorsque j'y pense...c'est à dire une fois tous les 3 jours...

Je me sens comme une baleine, lourde, en plus il fait chaud et j'ai horreur de ça.

Et puis cette putain de faim, toujours omniprésente...ça me fout la rage, ici je ne fais que bouffer putain 3/jour c'est beaucoup trop, on fait que ça, et le temps est long...

J'ai presque hâte d'aller à l'"étape"  presque déçue que la psychiatre me laisse une semaine de battement. J'ai honte de penser ça alors que tous les efforts déployés pour moi sont considérables...vraiment. De la part de tous.

 

25-06-2OO7

 

 Voila ma premiére journée à l'"étape".

Je ne savais pas trop où me mettre au départ, mais ma place commence à se faire, petit à petit. Ici c'est calme et les patients sont moins singlés lol, en tout cas plus calmes.

Apaisement enfin, une chambre où l'on mattend, ramener 17 t-shirts pour une seule semaine, bien trop d'affaires qu'il n'en faudrait évidemment...mais jsuis là. Encadrée.

J'avoue que cela fait bizarre de ne plus être avec Maman, ne plus être entourée de la famille...mais faut bien y aller un jour.

Je créve la dalle parceque comme une conne j'ai rien bouffé ce midi.

15h30 rdv avec W., à qui je ne sais absolument pas ce que je vais bien pouvoir dire...

Un peu comme ces mots que j'écris...sans aucune consistance. L'inspiration est perdue, et je m'efforce de pérséverer, de me tenir à jour, écrire, encore, l'évolution...cela devient un véritable exercice.

Hier je me soulais pour écrire, aujourd'hui je pense, même si la réflexion est un peu embrouillée, entremêlée dans les fils conducteurs.

J'ai froid à l'intérieur.

Je n'ai pas encore eu de couvertures mais bien sur j'ose pas demander, c'est assez fou d'avoir peur comme ça. Surtout fatiguant en fait.

Rien ne se fixe réellement, tout reste en suspens sans jamais s'accrocher, la mémoire sature et je débite 30 fois la même chose, pire qu'une vieille.

 

26-06-2OO7

 

*5h30: Nuit courte, réveil hagard  dans un lieu que je ne reconnais pas. Réalité assez brutale, et un  grand sentiment de solitude dans cette nuit où tout est calme. Descendre. Fumer sa clope en 5 sets, en pyj  sous la pluie battante, crever de froid en pensant que "c'est bien ça raffermit" ,c'est ça ouais, t'as raison ma grande.

Je ne sais pas quelle journée m'attend, pour l'instant aprés un réveil à 4hoo (pour changer), et quelques cafés plus tard, il est 6h44. Je n'attend qu'une chose, une bonne douche. Peur de perdre mes cheuveux putain de carences.

_"Il n'est pas noté que vous prenez des vitamines

_Non, c'est pour mes cheveux je les perds par poignées...

_Certainement à cause de carences alimentaires"

Ben oui, connasse c'est pas la peine de prendre cet air là, comme si je ne savais pas que je bouffe nimportequoi nimporte quand, et qu'intracorpus c'est l'anarchie totale.

Mes mains tremblent de plus belle, la marche se fait difficile et le coeur s'emballe pour un rien; je flippe.

Je me regarde dans la glace, regrette cet héritage mammaire, mes bras, mes fesses...bref, je regrette d'être une femme en quelque sorte.

Être femme et assumer cette féminnité, voila le probléme,ça parait assez clair.

L'impression d'avancer en surface, la profondeur est lente, tres lente. Toujours peur de retomber de l'autre côté.

"Si vous rechutez, vous n'en sortirez jamais", je sais. Je frémis à l'idée de me retrouver seule en présence de bouffe, d'alcool ou de médocs, encore envie de me scarifier, fais chier.

Je n'arrête pas de penser à Villeneuve d'Ascq et j'ai de plus en plus peur d'y être admise. Avec d'autres anorexiques, d'autres soignants, d'autres patients qui me renverraient une image, la mienne.

Un peu peur que tout s'enchaîne trop vite.

Je suis haletante, essoufflée, pas le temps de se poser, fébrile sur des guiboles tremblantes.

 

* 10h09. Je suis remplie de vide. Je flotte, les levers brutaux me foutent le vertige, envie de bouger sans pour autant en avoir le courage.

Rêve de dormir jusqu'à demain;

Vautrée sur mon lit, inerte...

Je perds mes cheveux de maniére impressionante, le sol de mma chambre en est couvert.

Je viens d'avoir Maman au téléphone, qui proposait de venir me chercher, mais je sais que je ne ferai rien de plus là-bas, alors autant se faire chier seule sans emmerder les autres.

C'est vrai, je me sens un peu chiante, un peu merdique du côté de l'humeur, et puis trop de café. Beaucoup trop.

Comme tout.

Envie de descendre, de me sentir entourée, mais...ça reste l'hôpital.

Je me sens complétement inutile.

Fais chier putain, en gros voila une journée de merde qui s'anonce, avec un temps pourri à souhait,  je vais meme pas pouvoir sortir.

De toutes maniéres, je peux pas faire de projets parceque je stresse déja pour le repas à  venir, ce midi.

Envie de gerber, j'sais pas ce qui m'arrive, mais ça pourrait bien être  un bon coup de créve pour m'achever , 

Bref.

"Bref", bref quoi? Comme pour m'excuser d'être, de vivre seulement dans mes symptômes sans pouvoir être entiére, intégre. Je sais qu'ils ne font pas mon identité mais j'ai si peur de les perdre, si peur du vide qu'ils vont laisser...Encore du vide à remplir, remplir, combler...Putain de cercle vicieux.

 

*13h39 Je remonte avec peine jusqu'à ma chambre...Ce midi, impossible d'avaler ne serait-ce que mon entrée (des concombres sans vinaigrette pourtant), stressée par le regard des infirmiéres sur mon assiette, mes mains qui tremblent et le froid qui m'envahit..."C'est le manque de calories" me souffle-t-elle à l'oreille...Je sais...Je sais aussi que je ne suis pas le centre du monde et que tout le monde se tape de ce que je vais avaler, mais c'est plus fort que moi putain.

Je sais que j'ai maigri, mais pas encore assez pour crier victoire. J'ai hâte de voir le résultat sur leur balance dimanche prochain. Je vais y arriver à mes limites...et je me stabiliserai (on sait tous que c'est faux mais bref). Je pense que je vais aller marcher un peu cet aprém, histoire de dépenser un peu d'énérgie calorique.

Sur la "bonne voie" au mode subjectif, je commence à apprécier mon corps, doucement.

Demain je l'aimerai surement encore plus...quel orgueil, narcissique à souhait, je suis infecte. Je n'ai pas encore passé ce stade d'apprécier son corps tel qu'il est, c'est fort désolant de se rendre compte de l'échec, de l'involution malgrés moi. Se faire la guerre à soi même putain, faut vraiment être barge, tête baissée le nez dans le guidon, plus rien ne compte...sauf ce putain de chiffre à la con. Dommage que la perfection ne reste qu'abstraite et donc inaccessible...

Je me demande encore si je suis assez malade pour nécessiter des soins., je ne suis pas à l'article de la mort, tout le monde se penche avec sérieux sur "mon cas" (je déteste dire ça) et j'avoue que je suis un peu destabilisée.

Est-ce que je suis assez paumée pour aller loger dans un hopital?

Est ce que ça fait assez longtemps que je traîne en psychiatrie pour toucher l'A.H?

Peut-être qu'un jour je deviendrai marteau et réellement timbrée, peut-être que j'aurai l'air d'un légume gâché anesthesié par les cachetons.

Drôle d'impression, comme si le soufflet redescendait d'un coup; 1 pas en avant et 3 en arriére, on prend les mêmes et on recommence. Je me deteste.

 

*21h07 Je n'ai pas réussi à manger, tout ça parceque l'idée d'un corps meilleur m'obséde. Je m'osculte dans la glace, un peu culpabilisée de ce comportement qui m'échappe; "Elle"' tient les rênes. Perdu le contrôle, la sécurité envolée.

Demain Maman vient me rendre visite -et visiter-.

Je n'ai pas de programme pour demain, et j'ose éspérer que le vide qui s'est installé s'étiolera peu à peu.

Jeudi, je vois Mme W, aprés avoir vu l'assistante sociale...le lendemain RDV avec Mme L., et l'aprém à Villeneuve d'Ascq. J'ai réellement perdu l'entrain que ce projet avait généré chez moi....et je ne sais pas comment l'anoncer. Quelle merde.

En même temps, qu'est ce que je vais faire si je reprends un appart', retomber? Peut-être le contraire...personne ne sait.

Ici, ça sonne faux parceque je suis encadrée. Chez moi c'est sans filet que je fais la descente...

 

*22h56 Je viens de monter dans ma chambre...j'ai hâte que le traitement fasse effet pour dormir en attendant demain. D'une traite...jusque demain...j'en rêve, l'espoir fait vivre.

J'ai mal aux muscles, aux jambes qui flageollent

J'écoute Ronnie Bird, comme au bon vieux temps où je ne me préoccupais pas tellement de l'avenir, fourrée dans les salles noires de l'UGC sans aucune culpabilité vis à vis de mes absences injustifiées aux cours

L'avenir paraissait ssi loin...j'espere que je ne regretterai jamais ce passé. Que jamais je me dirai que j'ai perdu mon temps, où que ma vie est ratée, jeunesse envolée.

 

27-06-2OO7

 

*05h07 Nuit de merde. Envie de me préparer sans en avoir l'energie je me traine, comme une loque.

J'ai encore un peu maigri mais pas assez. J'aurai cru que c'était plutot bien parti hier soir mais ...dommage. On verra bien deman. Qu'est ce que c'est chiant les obsessions, elles viennent te pourrir le cerveau dés que tu prends un peu de plaisir.

J'espere que quelqu'un a déja fait le café...je descends, peut etre que je trouverai un autre insomniaque. C'est insupportable.

 

*9h00 Le temps est long...j'en ai marre de me lever aux aurores, surtout lorsqu'il n'y a rien à faire. A part se noyer dans le café et prendre son traitement, y a rien de transcendant...

Ce matin j'étais seule, la premiére chose que j'ai voulu faire ayant échoué, (entrer dans mon jean favori taille 16ans), j'avoue que l'humeur en a pris un coup, surtout que j'ai découvert par la suite que ce midi j'avais RDV avec Mme W., je croyais que c'était demain et alors là...je ne sais pas encore ce que je vais lui raconter. Si, comment ça se passe à l'étape, le RDV de Villeneuve d'ascq...faut quand même remplir 3/4 d'heure...comment je me sens? Bizarre. Tellement vide. Je me laisse alller au grés du temps, dans mon cocon de sécurité. J'ai peur de sortir me confronter aux autres, à la ville,à la circulation, à la foule. J'attrappe des bouffées de chaleur, les nerfs irritables et les larmes imminentes en sont les cpnéquences.

Je ne veux pas rester comme ça, y a bien un jour où...je sais pas, je me sentirai bien sans ces foutues obsessions, et cette anxiété invalidantes. Putain de merde, j'ai 21 ans, je n'ai pas fêté mon anniversaire depuis mes 18 ans, ne sors plus, et vois mes amis une fois tous les 36 du mois.

Merde, c'est pas une vie détudiant ça. J'y ai jamais mis les pieds dailleurs dans leurs soirées, pourtant c'est pas ça qui manque, c'est clair.

Surement que je préfére me pourrir la vie, mais j'ai peur de mourir un jour, sur un coup de tête.

Je ne sais pas pourquoi je pense à ça. Parfois je me mets à y penser si fort...Je n'arrive toujours pas à me projeter dans le futur, mes projets bloquent parcequ'il faudrait que je sois disponible pour me donner les moyens d'y arriver, ce que je ne suis pas puisque j'anticipe tout à l'avance et jme flippe toute seule. De plus en plus...un des effets de l'hôpital?

Je créve la dalle.

Envie d'un couscous, de pâtes bolognaises ou même d'une pizza, ou des sushis...d'une crêpe au chocolat, d'un gâteau moelleux, d'un brownie, de petits pains, de pâtisseries, de frites....pourquoi entre l'envie et la pratique y a un putain de fossé?

Il "faut" que je reprenne mes notes de mon cahier, celles qui datent de 2003, l'envie et l'apréhension simultanées me freinent, pas envie devivre les pires moments, et pourtant j'y tiens à ces traces, à celles de mon existence. Celles de mes plaisirs, mes peurs, mes souffrances, de la saturation à la douleur.

 

*11h00Je viens de voir Maman.

Boule d'angoisse terible

RDV avec W. dans une/2 heure...rien à dire...j'ai la gueule cadavérique et amaigrie, ne pas inquiéter maman, surtout pas...je saurai un jour vivre...toute seule.

Sans cadre.

sans filet.

J'espére qu'un jour je saurai me gérer.

Un jour je saurai.


 

***


 

Merci de me suivre, sur un chemin qui n'est pas toujours trés régulier, un peu tortueux sur les bords...

Ps:

#Fred, tes mots  me touchent beaucoup!

#Diane, je pense aussi souvent à toi et suis désolée de ne pas pouvoir te lire souvent.
# Catana, je n'ai aps été au CITD...mais à Armentiéres, l'Hopital psychiatrique.

# La petite souris ^^  des bisous...

# Princess trash,je suis passé reguliérment sur ton blog, dommage que tu te sois fait grillée...en tout cas j'espére que la réaction n'a pas été trop violente.

# Lowa, tiens, un nouvelle^^ merci

#Clin d'oeil à Lisanka...merci pour ton attention bienveillante...

#Sid, sache que je te lis toujours avec autant de plaisir. Pour le bras de fer, tinkiéte, je sais que je vais gagner!^^"


    

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commentaires

F
Bonjour Jolie Fleur,<br /> Ca me fait toujours autant plaisir d avoir de tes nouvelles.Je me doute que ça ne doit pas etre facile pour toi de te retrouver dans une nouvelle structure, mais pour accéder au succès, tu sais qu' il faut en passer par là.En tout cas tu continues a te battre pour t' en sortir.Je vais sans doute me répéter , mais je suis très fier de toi. <br /> Il y a un chinois qui a écrit " large et spatieuse est la route qui conduit à la défaite; Etroit, escarpé et sinueux est le sentier qui mène à la victoire".Tu es sur la bonne voie , et aussi difficile soit il , c est par ce chemin que tu t en sortiras.<br /> Je comprends que l' omniprésence du personnel te pèse, mais ne te méprends pas.Ces gens là "jouent" dans ton équipe et vous avez le même but : que tu guérisses. Comme le dit Lisanka, ce sont autant de mains qui se tendent pour toi. N' ai aucune peur ,aucun doute dans leurs intentions. <br /> Tu as choisi de te battre et de t' en sortir.La maladie ne va pas te laisser faire, elle te veux pour elle seule et va chercher en permanence a t' isoler et par la suite a reprendre le controle sur ta vie.Elle te guette partout, dans un regard, un chiffre de balance, un reflet de miroir,une part de pizza ou un jean qui ne te va plus...Elle te veut et fera tout pour t' avoir.Elle essaiera par tout les moyens ,surtout les plus vicieux.Elle créera le doute dans ton esprit, te fera croire des choses qui sont fausses voire qui n'existent pas. Face à elle ,être forte ne vas pas suffire, il va falloir être plus que ça. Je sais , tu commence déjà a te demander si tu va pouvoir en être capable. Tu vois, elle est déjà au travail. ..Bien sur que tu vas être à la hauteur, plus haut que ça même.Ce qu elle ne sait pas c est qu' elle s' est attaqué a la mauvaise personne.Tu vas lui mettre une bonne raclée à cette saleté.Elle te croit seule et isolée , elle se trompe. Tu n ' est pas seule même si c est toi qui est en première ligne.Il y a ta famille ,tes proches,le personnel spécialisé et tous les autres.Tu es a la tête d' une véritable armée.Et une armée comme ça, avec une générale telle que toi , ne peut que vaincre.Sois en certaine.<br /> La confiance en toi ne reviendra pas d' un coup de baquette magique , il va falloir un peu de temps et peut être quelques déclics. Mais petit a petit , ca va revenir ; tu as le temps ,ne sois pas pressée.Ne laisse pas l'ennui que tu peux parfois ressentir te mener sur des chemins qui conduisent à autre chose qu' à la vie.<br /> Ta maman a raison tu écris vraiment bien et c est une bonne idée de reprendre tes textes.Mais si c est trop difficile pour toi , attends encore un peu avant de regarder en arrière.N' oublie pas que la sortie est devant toi. Il sera bien assez temps de te replonger dans le passé quand tu seras entièrement sortie d'affaire.<br /> Tu penses que ta jeunesse est derrière toi, mais il n en est rien.Certaines personnes ne deviennent adultes et matures qu' à soixante ans...;-) Ta vie est devant toi, tu le sais, et elle sera ce que tu veux qu 'elle soit.<br /> Good fight, mon général!!<br /> Fred<br /> Ps: Tu es une très belle jeune femme, ne laisse pas un jean taille 16 ans te dire le contraire...!<br /> Pps: La chose qui m' a le plus touché et fait plaisir en te lisant aujourd' hui, c est de te voir ecrire autant au futur.C' est peut-être un tout petit détail de grammaire, mais il signifie beaucoup.Continue comme ça Jolie Orchidée.
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L
De rien ma puce. Je garde un peil sur toi. Pas par pitié. Mais putain parce que je te comprends. J'ai vécu ça, aussi. Pensant ne jamais m'en sortir. Et on s'en sort pourtant, avec des cicatrices, des balafres, mais on s'en sort, on vit, wahhh et ça fait du bien. Je suis certaine que tu peux la saisir cette vie, certaine de chez certaine. Dire "il ne tient qu'à toi", non. Des mains se tendent et je comprends que tu n'aies pas envie de les saisir! Parce que la maladie t'en empêche. Cesse de te poser des questions et fais leur confiance. Crois en toi aussi,<br />  <br /> Bises,<br />  <br /> Lisanka<br />  
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*Anorchidea*

  • : [La pÂleur mOntre JusQu'où le cOrps PeUt cOmprendRe l'âMe]
  • : Le pardon ne pouvant s'envisager, seule une vengeance violente, une décharge de tout ce qu'il y a de mauvais, malsain, au plus profond du subconscient, pourrait permettre de ne plus penser aux noirs souvenirs qui gangrènent ma chair me rendant chaque jours un peu plus malade. Mes pieds s'enlisent, mon esprit les suit. Je me perds. L'anorexie fait partie de ma vie depuis trop lontemps.
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