1 novembre 2009
7
01
/11
/novembre
/2009
21:16
Retour chez les parents...Ma mère s'opposant formellement à ce que je reste seule chez mes grands parents eux même partis au Touquet. Alors week end en famille. Avec les crampes, le froid, les dents qui grincent, et les tripes qui se tordent. Mais rien à se mettre dans le nez, ni de cachetons à avaler. A part ceux qui sont prescrits, que je m'efforce de prendre correctement...de toutes manières, la surveillance est aiguisée. Opressante même. Et mange ci, et mange ça, et t'as l'air crevée, et t'as bien pris tes médicaments, et calme toi, et va te reposer, et nia nia nia. Je veux dire, c'est adorable, et au fond, est ce que c'est pas ça que je recherche? Mais putain, c'est trop. J'ai envie qu'on me laisse vivre. Mais si on me laisse vivre, je ne veux que crever. On va a voir du mal à s'en sortir, vu comme ça. Et puis c'est trop, mais ça fait du bien. Ca fait du bien d'être chouchoutée. De compter. D'exister.
A l'hôpital j'ai réussi à preserver mon secret de toxico, mais là, le manque physique soulève vraiment des interrogations de la part de ma mère, qui veut m'emmener chez 40 mille médecins "parceque c'est pas normal de trembler comme ça et d'avoir froid en permanence et de vomir sans cesse"...j'ai envie de lui dire, mais pour quoi, au final...Parait que c'est la première semaine la plus difficile, et qu'après, c'est plus facile. Donc, j'ai fait le plus gros. Et donc, je ne suis pas obligée de le dire, puisque tout ça, c'est bientôt fini. Hein?
Au foyer ils ne veulent plus que je passe prendre mes médicaments et maintenant je dois chercher mes cachetons avec une infirmière que je ne connais même pas. Je l'ai appris indirectement, c'est même pas la psychiatre de là bas qui me l'annoncé, et peut être que je devrais m'en foutre, mais je l'ai plutôt mal pris. Blessée. En plus j'ai l'impression d'avoir fauté (?) et d'être punie. J'aimais bien aller au foyer, je pouvais discuter avec des gens qui m'ont suivie depuis plus de 2 ans et avec qui j'entretenais une relation de confiance...
La dernière fois, elle m'a dit que tant qu'il y avait la drogue, le suivi psychiatrique tombait à l'eau parce que "ce n'est pas eugénie qu'on a en face de nous mais la substance" mais je m'étais efforcée de la convaincre que ce n'était pas si important qu'elle semblait le croire...mais 2 jours après j'ai fait ma crise de manque avec epilepsie, elle a dû être mise au courant. Je ne vois que cette explication là...Mais putain, c'est maintenant que j'ai besoin d'eux, et j'ai l'impression qu'ils me lâchent, je me sens putain de seule dans ma merde. Fait chier. Demain rdv avec un médecin pour qu'on établisse un "contrat" de sevrage. Je ne sais pas si je vais y aller, étant donné que je viens de louper une semaine de cours....enfin je ne sais pas. Je verrai demain.
Le truc à retenir, c'est que j'ai passé un bon week end.
A l'hôpital j'ai réussi à preserver mon secret de toxico, mais là, le manque physique soulève vraiment des interrogations de la part de ma mère, qui veut m'emmener chez 40 mille médecins "parceque c'est pas normal de trembler comme ça et d'avoir froid en permanence et de vomir sans cesse"...j'ai envie de lui dire, mais pour quoi, au final...Parait que c'est la première semaine la plus difficile, et qu'après, c'est plus facile. Donc, j'ai fait le plus gros. Et donc, je ne suis pas obligée de le dire, puisque tout ça, c'est bientôt fini. Hein?
Au foyer ils ne veulent plus que je passe prendre mes médicaments et maintenant je dois chercher mes cachetons avec une infirmière que je ne connais même pas. Je l'ai appris indirectement, c'est même pas la psychiatre de là bas qui me l'annoncé, et peut être que je devrais m'en foutre, mais je l'ai plutôt mal pris. Blessée. En plus j'ai l'impression d'avoir fauté (?) et d'être punie. J'aimais bien aller au foyer, je pouvais discuter avec des gens qui m'ont suivie depuis plus de 2 ans et avec qui j'entretenais une relation de confiance...
La dernière fois, elle m'a dit que tant qu'il y avait la drogue, le suivi psychiatrique tombait à l'eau parce que "ce n'est pas eugénie qu'on a en face de nous mais la substance" mais je m'étais efforcée de la convaincre que ce n'était pas si important qu'elle semblait le croire...mais 2 jours après j'ai fait ma crise de manque avec epilepsie, elle a dû être mise au courant. Je ne vois que cette explication là...Mais putain, c'est maintenant que j'ai besoin d'eux, et j'ai l'impression qu'ils me lâchent, je me sens putain de seule dans ma merde. Fait chier. Demain rdv avec un médecin pour qu'on établisse un "contrat" de sevrage. Je ne sais pas si je vais y aller, étant donné que je viens de louper une semaine de cours....enfin je ne sais pas. Je verrai demain.
Le truc à retenir, c'est que j'ai passé un bon week end.