25 novembre 2007
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18:57
J'ai passé ma semaine à ruminer.
J'ai lu et relu vos mots qui m'encouragent vraiment, même virtuels ils sont important.
Parceque c'est ma bulle et que je m'y livre sans la censure que je m'impose dans la vie.
Parceque ici j'ai le droit de craquer sans que personne ne s'apitoie ou me juge.
C'est vrai, je n'ai jamais eu de commentaires désagréables...et j'aime les découvertes que j'ai faites grâce au net.
Les rencontres. Même si c'est sur l'écran. Il arrive un moment où tout prend de l'importance.
Je n'ai encore rien décidé pour demain et je ne vous raconte pas le bordel que c'est dans ma tête.
Peut etre que c'est de la fuite mais je ne le sens pas, j'ai pas envie d'y aller. Mes parents ne disent rien, ils sont lassés je suppose. Je n'attendais pas de remarques de leur part et c'est mieux comme ça, j'apprécie qu'ils me laissent le choix sans jouer les catastrophés pessimistes.
Je pèse le pour, le contre etn'arrive pas à demêler l'un de l'autre...sachant que je suis déja hospitalisée depuis fin mars, j'ai du mal à me dire que je recommence une hospi ailleurs, comme si je repartais à zéro dans un endroit où personne ne me connait, ce qui veut dire qu'il faudrait reconstruire une relation soignant/patiente et que je n'en ai pasla patience.
La nuit porte conseil, yeah, je pense que celle ci sera blanche, je ferai le nécessaire pour qu'elle ne soit pas violente, de toutes manières on m'a confisqué tout les objets à "risque". [infantilisant.Mais nécessaire]
Je soupire.
J'en ai marre.
A la limite, et c'est décourageant, j'en ai tellement marre que j'en ai plus rien à foutre.
Mais de petites choses me rappellent combien la vie peut être surprenante, piquée par la curiosité, l'étrangeté de ce monde me titille, me donne envie de découvrir, des artistes, des étrangers, des horizons différents. J'ai des coups de coeur toutes les 3 minutes, et si j'ai passé une semaine un peu tumultueuse, je l'ai passée à peindre, jusqu'au petit matin sans m'arrêter...et comme c'était bon de fusionner avec la peinture, sur des supports différents, mêlant les techniques et les matières...
Le résultat n'est pas toujours à la hauteur de mes espérances, et pourtant c'est avec surprise que je me vois perséverer jusqu'à obtenir ce que je veux, même que des fois je suis fière de mes oeuvres^^
Mes frères et soeurs. Ma famille, complétement éclatée et pourtant nous sommes tous si proches et forts, ensemble.
Mes amis...
des trucs tout simples, au quotidien.
C'est con, mais ça fait sourire parfois, quand je me ballade dans la cambrousse pour prendre l'air. Oxygène. Liberté. Serenité.
Sid, tu me parlais de liberté...mais oui, c'est ça qui me manque....La liberté est à prendre, et je ne me suis pas rendue compte que mon comportement avait insidieusement effacé cette soif de vivre, d'apprendre, de voir, d'écouter, gouter, toucher, sentir....
Tout ça me renvoie à ... la sortie de l'hopital.
Faut que je me barre de là.
Pas attendre de moisir entre 4 murs avec une sonde.
Merde, non, y a pas moyen.
Bon.
Là il s'agit de rentrer de permission sans trop d'agitation en attendant demain.
J'évite le repas de ce soir, c'est déja ça.
A bientôt
J'ai lu et relu vos mots qui m'encouragent vraiment, même virtuels ils sont important.
Parceque c'est ma bulle et que je m'y livre sans la censure que je m'impose dans la vie.
Parceque ici j'ai le droit de craquer sans que personne ne s'apitoie ou me juge.
C'est vrai, je n'ai jamais eu de commentaires désagréables...et j'aime les découvertes que j'ai faites grâce au net.
Les rencontres. Même si c'est sur l'écran. Il arrive un moment où tout prend de l'importance.
Je n'ai encore rien décidé pour demain et je ne vous raconte pas le bordel que c'est dans ma tête.
Peut etre que c'est de la fuite mais je ne le sens pas, j'ai pas envie d'y aller. Mes parents ne disent rien, ils sont lassés je suppose. Je n'attendais pas de remarques de leur part et c'est mieux comme ça, j'apprécie qu'ils me laissent le choix sans jouer les catastrophés pessimistes.
Je pèse le pour, le contre etn'arrive pas à demêler l'un de l'autre...sachant que je suis déja hospitalisée depuis fin mars, j'ai du mal à me dire que je recommence une hospi ailleurs, comme si je repartais à zéro dans un endroit où personne ne me connait, ce qui veut dire qu'il faudrait reconstruire une relation soignant/patiente et que je n'en ai pasla patience.
La nuit porte conseil, yeah, je pense que celle ci sera blanche, je ferai le nécessaire pour qu'elle ne soit pas violente, de toutes manières on m'a confisqué tout les objets à "risque". [infantilisant.Mais nécessaire]
Je soupire.
J'en ai marre.
A la limite, et c'est décourageant, j'en ai tellement marre que j'en ai plus rien à foutre.
Mais de petites choses me rappellent combien la vie peut être surprenante, piquée par la curiosité, l'étrangeté de ce monde me titille, me donne envie de découvrir, des artistes, des étrangers, des horizons différents. J'ai des coups de coeur toutes les 3 minutes, et si j'ai passé une semaine un peu tumultueuse, je l'ai passée à peindre, jusqu'au petit matin sans m'arrêter...et comme c'était bon de fusionner avec la peinture, sur des supports différents, mêlant les techniques et les matières...
Le résultat n'est pas toujours à la hauteur de mes espérances, et pourtant c'est avec surprise que je me vois perséverer jusqu'à obtenir ce que je veux, même que des fois je suis fière de mes oeuvres^^
Mes frères et soeurs. Ma famille, complétement éclatée et pourtant nous sommes tous si proches et forts, ensemble.
Mes amis...
des trucs tout simples, au quotidien.
C'est con, mais ça fait sourire parfois, quand je me ballade dans la cambrousse pour prendre l'air. Oxygène. Liberté. Serenité.
Sid, tu me parlais de liberté...mais oui, c'est ça qui me manque....La liberté est à prendre, et je ne me suis pas rendue compte que mon comportement avait insidieusement effacé cette soif de vivre, d'apprendre, de voir, d'écouter, gouter, toucher, sentir....
Tout ça me renvoie à ... la sortie de l'hopital.
Faut que je me barre de là.
Pas attendre de moisir entre 4 murs avec une sonde.
Merde, non, y a pas moyen.
Bon.
Là il s'agit de rentrer de permission sans trop d'agitation en attendant demain.
J'évite le repas de ce soir, c'est déja ça.
A bientôt