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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 11:45
J'écris cet article juste parceque je sais que cela me fera du bien d'expulser quelques mauvaises ondes. Je ne demande pas spécialement d'attention pour ce post qui sera forcément un peu pathétique.
Oui, dans la mesure où je chiale à peu près toutes les 10 secondes...
Toutes les raisons sont bonnes, mes soeurs qui ont fini mon super shampoing, ma mére qui shoote dans mon nouvel appareil photo, le nouvel an et les tentations éthylliques, le design de mon myspace, ma meilleure amie qui vient de donner la vie, mon poids, les engueulades qui s'ensuivent, mon père qui comprend rien,  bref, tout . [et surtout nimportequoi].
J'arrive pas à dormir, jamais.
J'arrive pas à lâcher prise, le contrôle commence sérieusement à me taper sur les nerfs.
Hier, dès mon réveil (beaucoup trop  tôt) ma mère m'a réexpédié un petit "mais putain mais t'as vu t'es trop moche t'as encore perdu 300g non? Putain j'en ai marre que tu maigrisses on dirait un fantôme t'es laide regarde ton cou, non mais regarde!".
"Ah, t'aimes pas qu'on te dise ça hein, t' aimes pas!"
Sur le coup j'ai eu envie de lui fermer sa grande gueule vite fait.
Mais non.
J'ai rien fait. Rien du tout. J'ai encaissé, pas grave. Je recharge un peu mon dos et m'en vais faire couler mes larmes ailleurs.
Hier on m'attendait au centre pour faire un ionogramme (controle du potassium).
"Tout va bien, les fêtes? c'était bien, oui oui ça va"
Et aprés la pesée, la tension et prise de sang faite, je me suis sentie si vide et si lasse, j'ai tout lâché.
J'ai sangloté tout ce que je pouvais en expliquant tout et nimportequoi dans la mauvais ordre, l'infirmière ne s'y retrouvait pas. Mais je m'en foutais, tout ce que je voulais c'était pouvoir pleurer un coup. C'était tout d'un coup le seul endroit où je pouvais craquer, chez moi y a pas moyen, pas envie de les blesser, pas envie de raconter, pas envie de me montrer comme ça, pas envie de me faire engueuler non plus
Ils m'ont gardée la journée, en me rappelant que je pouvais compter sur eux au moindre problème. Merci.
Je sais même pas si j'ai la force d'organiser le nouvel an chez moi. Suis crevée.
A bout. Je vous jure, putain j'ai plus de forces.
Je suis décalquée.
Enfin bref, aller je m'arrête là, les jérémiades c'est moyen.
bio1-004.JPG
En vous souhaitant une bonne fin d'année...
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commentaires

D
oops je m'étais trompé dans l'adresse de mon blog,enfin ça ne change rien au final,mais c'est pour pas laisser un commentaire "inconnu" bref bisous :) ++
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D
Si elles ont un impact sur toi,ces choses ne sont ni dérisoires ni pathétiques.Il est bon parfois de prendre le temps d'extérioriser ce qui nous bouffe,pour essayer de mieux rebondir apres.C'est ce que tu fais et personne ne peut te blamer de t'exprimer!Allez,courage ;)bisous
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S
Courage Bella, COURAGE. Baisse pas les bras, plus facile à faire qu'à dire, comme toujours. Tu ne peux pas tout controler, tu le sais.  Et là, ton propre controle t'échappe. Repose toi du mieux que tu peux. Même si ca ne doit pas être très facile. Ta mère essaie de te faire réagir, de te toucher la où ça fait mal pour que tu puisses faire évoluer positivement la maladie vers la guérison. Méthode brusque, indélicate, blessante, et fatale. Pas les bons mots, elle t'a piquée surement parce qu'elle ne sait pas comment faire autrement. Ta sensibilité est à fleur de peau. Bonne nouvelle ou mauvaise, tes nerfs réagissent pour toi. Toutes ces attentions touchantes de près ou de loin, attentions ou pas du tout d'ailleurs, paf en plein coeur. Pleure si le besoin s'en fait ressentir. Pleure autant que tu veux si ca peut te faire du bien.MAIS MAIS MAISNe néglige pas un nouvel an, avec des amis qui te sont proches, qui seront contents de te voir. Ce sera l'occasion de te ressourcer. De pouvoir perdre ce sourire las, et déteint pour retrouver un beau, sourire dentifrice étincellant. Allez, tu as bien avancé. Ne te gache pas la vie. Profite et prends soin de toi. ¨Plutot très difficile quand on sait le "bonheur" que le vide t'apporte (on se comprend). En tout cas, je t'envoie tout mon courage.Pensées.Bécots
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*Anorchidea*

  • : [La pÂleur mOntre JusQu'où le cOrps PeUt cOmprendRe l'âMe]
  • : Le pardon ne pouvant s'envisager, seule une vengeance violente, une décharge de tout ce qu'il y a de mauvais, malsain, au plus profond du subconscient, pourrait permettre de ne plus penser aux noirs souvenirs qui gangrènent ma chair me rendant chaque jours un peu plus malade. Mes pieds s'enlisent, mon esprit les suit. Je me perds. L'anorexie fait partie de ma vie depuis trop lontemps.
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