19 juin 2008
4
19
/06
/juin
/2008
09:48
Voila, mon rdv a eu lieu hier...Je suis tombée sur une personne sympathique, même si elle m'a bien fait comprendre que si il y avait entrave au réglement la sortie serait assez rapide. J'ai été prise de cours, je n'étais pas prête lors du rendez-vous, j'étais ailleurs, je ne sais pas où...Mais depuis mon refus au CITD et l'accumulation de toutes ces choses décourageantes, j'ai un peu de mal à y croire, alors je n'avais rien préparé. Je suis arrivée en touriste, heureusement qu'un infirmier m'a accompagnée. Puis j'ai entendu "hospitalisation". Aprés que ce mot soit sorti, il résonnait sans cesse dans ma tête, je ne savais plus si finalement j'en avais envie ou non, et puis aprés elle m'a dit "dans 15 jours / 3 semaines, ça vous va?" J'ai bredouillé un oui maladroit sans articuler.
"OUi."
Un petit mot de 3 lettres qui me sauvera peut être, même si je sais que tout ne se résoudra pas en un battement de cils. Mais. Je crois que c'est une nécessité et non plus un choix. J'ai pu croiser quelques regards hagards, tristes et fatigués. Je ne sais pas si j'aurai la force. "Ici on n'est pas là pour vous voir maigrir. Vous perdez un kilo c'est la sortie". Ok, no problem...Petite réference au concours de la maigreur entre les anorexiques.
J'étais morte de trouille à l'idée de l'anoncer à mes parents. Une claque de plus, ils n'en peuvent plus, je ne les épargne pas les pauvres...Mais je crois qu'ils comprennent. Je ne l'ai pas encore dit à mon père, j'ai un peu peur de sa réaction, lui ne souhaite qu'une chose c'est que je me sorte de tout ce bordel de médecins, d'infirmiers et de psys en tout genre...Ce que je comprends parfaitement, j'imagine que si l'un de mes enfants était hospitalisé plus d'un an en secteur psychiatrique j'en serais malade...
J'ai peur.
Mais je crois que c'est bien. Il me semble.
Je ne m'en sors pas toute seule.
J'ai continué à peindre, j'aime bien. Vivement que je puisse les mettre dans mon album.
Merci pour tous vos mots.
Je n'ai pas le temps de répondre à chacun, mais vous êtes justes, fins et encourageants, délicats. Je vous en remercie.
C'est important pour moi...on dirait pas, mais si.
"OUi."
Un petit mot de 3 lettres qui me sauvera peut être, même si je sais que tout ne se résoudra pas en un battement de cils. Mais. Je crois que c'est une nécessité et non plus un choix. J'ai pu croiser quelques regards hagards, tristes et fatigués. Je ne sais pas si j'aurai la force. "Ici on n'est pas là pour vous voir maigrir. Vous perdez un kilo c'est la sortie". Ok, no problem...Petite réference au concours de la maigreur entre les anorexiques.
J'étais morte de trouille à l'idée de l'anoncer à mes parents. Une claque de plus, ils n'en peuvent plus, je ne les épargne pas les pauvres...Mais je crois qu'ils comprennent. Je ne l'ai pas encore dit à mon père, j'ai un peu peur de sa réaction, lui ne souhaite qu'une chose c'est que je me sorte de tout ce bordel de médecins, d'infirmiers et de psys en tout genre...Ce que je comprends parfaitement, j'imagine que si l'un de mes enfants était hospitalisé plus d'un an en secteur psychiatrique j'en serais malade...
J'ai peur.
Mais je crois que c'est bien. Il me semble.
Je ne m'en sors pas toute seule.
J'ai continué à peindre, j'aime bien. Vivement que je puisse les mettre dans mon album.
Merci pour tous vos mots.
Je n'ai pas le temps de répondre à chacun, mais vous êtes justes, fins et encourageants, délicats. Je vous en remercie.
C'est important pour moi...on dirait pas, mais si.