13 février 2009
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14:19
Début du stage en infographie lundi. Même pas tremblé lorsque j'ai rappellé la prof. Fière. Début du job, mars. Si vous saviez comme je suis excitée comme une gamine de 3 ans (et demi). Si vous saviez comme ça me serre la gorge, comme ça me fait mal au ventre. Comme ça me fait serrer les dents. Alors que j'ai tellement hâte de commencer.
"Vous avez peur de ne pas être à la hauteur. Jusqu'ici le schéma classique, c'est "je ne vais pas y arriver". Trop de pression. Oppression. Alors on lâche tout, dans le nimportequoi. Dans la défonce, dans les scarifs, les chachetons, enfin vous savez quoi. Et puis après, tout s'enchaine; la culpabilité, la colère, la regression, la haine de vous et la certitude que vous n'êtes bonne à rien. La boucle est bouclée, case départ"
J'étais un peu sur le cul après avoir entendu ces mots là, parcequ' ils sont justes. On est complétement dans la réalité, et que la psychomotricienne m'ait balancé ça m'a fait réflechir.
Sauf que là, ça ne va pas se passer comme ça . Pas de dérapage, pas de déception, pas de flottement stérile. Pas les urgences, pas les lames,pas la coke, pas l'herbe, pas l'alcool, pas la bouffe.
Et puis qui dit urgences dit aurevoir au boulot, et au foyer parce qu'ils me vireront, mes parents seraient convoqués, je me prendrais une paire de tarte et ce sera le calvaire pour regagner leur confiance, pour obtenir un autre entretien et regagner une certaine credibilité.
Pour l'instant je me sens la force de passer à côté des obstacles sans me foutre en l'air en m'écrasant dessus. Alors je marche droit. Determination fragile, mais determination...Et j'aime cette force qui m'habite au lieu de cette vulnérabilité qui m'emmerde. Qui se joue de moi. Qui me resserre la bride, m'étranglant au passage.
Je me débats peut être, peut être que je m'emmêle seule dans mes propres noeuds, mais ce qui est sûr, c'est que je vais en sortir.
Je veux.