Des palpitations.
L’avenir plus limpide, le futur possible. Juste, entrevoir de meilleurs lendemains. Construire de mes propres mains. Comprendre toutes ces choses que l’on me balance depuis toutes ces années. Les ruminer, les réfléchir, accoucher de nouvelles réponses. Démêler les nœuds, doucement. Pleurer parce que la sérénité nouvelle m’envahit, m’apaise, me fait sourire…Verser des larmes parce que je sens que le dénouement se fait proche, que l’avenir me fait de belles promesses. Et je m’en délecte. Je rêve. J’imagine, je crois.
Je laisse ce sentiment de plénitude m’élever, me porter, me déposer délicatement loin de la terre ferme. Je n’ai plus qu’à m’étendre lascivement sur les boules de cotons, me poser un peu, pour mieux repartir. Des étincelles plein les poches. Des étoiles dans les yeux, le cœur bien accroché. Légère, délestée de l’angoisse massive qui me retenait la tête sous l’eau. Je commence à respirer, emplir d’un oxygène nouveau mes poumons.
Je vis.
Un peu, beaucoup, à la folie.