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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 20:15


"Etat-limite".
J'en fais partie. On m'a dit qu'un jour mon vide interieur se comblerait et que je n'aurai plus besoin de prndre tous ces risques débiles pour me sentir exister. J'ai hât
e si vous saviez.
J'en ai marra de devoir tout le temps me défoncer pour vivre, de baiser avec nimporte qui nimporte quand, et de me faire du mal pour sentir mon coeur me batt
re les tempes. Marre aussi de m'affamer sans retenue. Et de prendre mes médicaments comme si c'était des poignées de smarties. J'essaie de m'endormir avant d'avoir faim.
Aiguille vers la gauche ce matin.
Sourire
Bras striés. C'est cool, surtout en plein été, bonne idée...
Gerbe avant mon rendez vous au foyer. Trop stressée à l'idée de devoir parler tout haut pour dire ce que je pense tout bas et de surcroit face à d'autres personnes. A la psychiatre en particulier. Parce qu'elle a le don de pointer le doigt sur l
e trou béant camouflé avec 3 brins d'herbe, a l'arrache.
Mais c'est pour ça que je l'aime; je n'arrive jamais à l'embarquer sur les chemins tortueux de mes mensonges, elle voit clair et me stoppe: pas la peine de vous fatiguer avec nous. Elle est droit, humaine et je me demande si je ne désire  pas que ce soit ma mère, mais bon, c'est autre chose...

Post à la con.
Je ferai mieux la prochaine fois.
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commentaires

V
Du mal à faire la transition entre le psychiatrique et la réalité.
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L
Sur cette photo et sur les autres, ton corps fait mal à voir. Tu es si maigre, ta fragilité se lit sur toi, et putain je sais que je suis irréaliste de dire ça mais ça serait tellement beau de te voir avec des kilos de plus, même si l'idée te parait inécoutablej'ai l'impression d'etre maladroite en disant ça mais bon.
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[
<br /> Tu n'es pas maladroite....<br /> Si tu savais ce que je pense de ce corps, c'est là que je me rends compte du fossé entre ma perception et la réalité.<br /> <br /> <br />
P
Hello demoiselle. Ce n'est même pas "prendre la peine", c'est un plaisir de te lire, et légèrement addictif! Tu as du talent tu sais, on te le dit régulièrement sans doute mais ça fait pas de mal de répéter ce genre de choses...Pour répondre à ta question, aujourd'hui je ne sais pas si je m'en suis "tout à fait" sortie, mais ... "je vis dans une maison pas dans un hôpital", j'ai un futur boulot qui me plait et la majorité du temps, ça va, j'ai encore des moments de flottement mais ils passent et certains jours je suis heureuse. Pas de miracle, pas de destin grandiose, mais quelque chose qui me plait... Donc je ne me pose pas en exemple, d'autant que je ne suis pas toi, mais... Je pense sincérement que tu as tout ce qu'il faut pour mener la vie que tu auras choisi, et qu'elle te plaise vraiment. En effet j'ai été suivie, hospitalisation et suivi ambulatoire que je poursuis encore par sécurité. J'aurais du mal à dater, je crois qu'on peut dire que j'ai mis... 3-4 ans à me (re)construire, en partant d'un premier pas en avant après pas mal d'années de glissement...Bien sûr je fais résumé ici mais si tu veux me poser des questions, et si je peux t'aider en quoi que ce soit, tu peux me mailer. Même si nous avons sans doute des parcours différent, si mon histoire peut t'éclairer, alors ça me va, et j'en serais même honorée.Continue ton bout de chemin mademoiselle E. ces maladies sont perverses car quand nous sommes au fond, nous perdons la "foi" en un espoir possible, on oublie que ça peut être mieux. Il y a une chose à se rappeller, c'est que pour aller mieux il faut rester en vie, et pour le reste, il faut te donner une chance de voir de l'autre côté, hors de ce malheur/maladie/... et crois moi ça vaut le coup, je ne te promets pas un truc éclatant tous les jours, mais on peut être heureux, dans le sens plein du mot. Tellement de choses à ajouter encore mais voilà : garde confiance, ce que je vois de toi est déjà tellement passionant, que je suis sûre que guérie, tu seras un être formidable...Allez, courage à toi, et n'hésite vraiment pas à m'écrire, si tu le veux, si tu pense que ça peut être utile.
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A
tendres pensées
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A
coucou =)j'essaie de te laisser des petits messages par là où tu pourrais passer... Pour te dire courage, pour te dire que je t'aime fort et que je suis fière de toi
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*Anorchidea*

  • : [La pÂleur mOntre JusQu'où le cOrps PeUt cOmprendRe l'âMe]
  • : Le pardon ne pouvant s'envisager, seule une vengeance violente, une décharge de tout ce qu'il y a de mauvais, malsain, au plus profond du subconscient, pourrait permettre de ne plus penser aux noirs souvenirs qui gangrènent ma chair me rendant chaque jours un peu plus malade. Mes pieds s'enlisent, mon esprit les suit. Je me perds. L'anorexie fait partie de ma vie depuis trop lontemps.
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