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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 12:22

Je vous remercie de tous vos messages...qui m'on fait grand bien, même si je ne les ai vus qu'aujourd'hui. Je n'ai pas eu accés à internet pendant des lustres, cela m'a manquée -beaucoup- puis le silence et le mutisme insistant, j'ai fini par ne même plus me rendre compte que j'étais coupée. Du monde. Via internet, portable, les liens réels. J'ai zappé mes amis, trouvant toujours des excuses bidons pour éviter les restos, les sorties "à risque", et je me suis mise à mentir à mes propres parents, déclinant gentiment leurs invitations...j'en ai honte.

J'ai découvert avec un étonnement joyeux l'ampleur de votre présence, les fidéles, les momentannées, les nouvelles...Merci. Vraiment. Je n'ai toujours pas internet chez moi, et j'avoue que j'évite d'aller chez mes parents en ce moment...donc pas d'accés au web. Mais tout ça devrait s'arranger prochainement, inch'allah!^^

Je me suis terrée chez moi, seul endroit où je me sens en sécurité, seule. Surtout rester seule. Ne pas supporter la solitude, elle reste risquée, mais malgrés tout la désirer plus que tout. L'entretenir, apprendre à se cotoyer soi-même, long travail d'apprivoisement que je n'ai toujours pas réussi.

Et lorsque j'ai décidé de re-venir "à la surface", voila que j'ai du mal à "recevoir" d'un coup, gérer ces échanges, les sorties, le monde, c'est trop et je m'emballe, le controle est perdu depuis bien longtemps et la "séquence "éxcès" commence, avec fracas. L'hystérie prend le dessus, j'en fais 10X trop, me donne en spectacle, rire sonore, je bois comme un trou, m'écroule chez moi et débute les crises. En tous genres.

Séquence "lucidité"; la bouche pâteuse et le ventre douloureux, je me regarde douloureusement dans le miroir. Et là, si le reflet en a toujours été déformé, ce que j'y vois est lamentable. Pas pris le temps de me démaquiller, traces de larmes noires, les yeux bouffis et le ventre tendu sur un corps meurtri, hauts le coeur...la tête tourne, gueule de bois et chute dans le néant. J'ouvre les yeux. Me dis que "c'est peut-être qu'il y a un truc qui merde." Euphémisme. C'est l'un des rares moments où je suis prête à admettre, un peu, que tout ne va pas si bien.

**cRise LucidE**

°°*mAl aux tripes*°°

Quand je décide de me reprendre en main, besoin de propreté, de pureté, de serenité...une nouvelle page Blanche, nouvelle chance..

Anorexie salvatrice, protectrice accourt, m'apaise dans l'éphémére, j'ai mal aux os, j'ai mal aux corps, me persuade que je préfére rester "propre".

°0* IlLusiOn oPPreSsante d'un sOulagemEnt...grÂce au vide, cE viDe pUr qUi m'emPLit D'une sAtisfActioN aPaisaNte...**0°°

Je voudrais virer ce "symptôme", qui n'est pas le pricipal d'aprés ce que je comprends au fil des séances, mais l'enlever reste pour moi une prise de risque aussi...j'essaie de l'écrire pour le poser, c'estr dur de communiquer l'idée....

L'anorexie m'empeche tout excés. Et l'anorexie est génératrice d'une montagne d'emmerdes.

On me demande de choisir entre des excés destructeurs, et une anorexie, destructrice aussi, un peu plus subtilement. Tout aussi violente.

L'impression d'être prise entre deux feux, entre deux Moi, entre la pureté absolue et l'anarchie, deux extrêmes que j'ai du mal à contrebalancer ces derniers temps. L'impression de devenir dingue, tout échange avec l'extérieur me fout une tarte, je vois les autres...fais des comparaisons absurdes, pour arriver à des conclusions blessantes, évidemment.

°*°

Mon suivi psy se fait un peu plus intense ces derniers temps et j'ai rdv ce lundi pour parler d'une hospi. Soigner l'anorexie. Dans laquelle je me suis engouffrée...moi qui me plaignais des quelques kilos "en trop" il y a quelques mois. Je suis descendue vitesse grand V, à coups de mensonges restrictifs, d'illusion et d'espoirs mal entrepris.Pourtant, vu mon parcours, on pourrait supposer que j'aurai pu me protéger, que je connais tous ces processus de rechutes, qu'il y a des signes non négligeables, mais la rechute, je l'ai vue venir, et l'ai patiemment attendue. Pour mieux l'accueillir, témoin de ma disparition euphorique. On ne se réveille que trop tard, quand déja le coeur s'affole, quand déja le souffle se fait court, quand les regards nous renvoient à une silhouette morbide, quand le sommeil n'est plus, quand les fesses sont douloureuses à l'assise, quand la concentration par en sucette, mémoire de poisson, quand les levers sont vertiges ignorés...

Elle est déja installée. Je sais qu'elle n'avait jamais disparue complétement -y arrive-t-on un jour?- mais s'était fait plus discréte. Pour mieux revenir sans doute.

 J'ai peur, peur de ce que l'on va me proposer, peur des conséquences, qui pourtant -il me semble- ne peuvent qu'être bénéfiques.  J'ai toujours refusé les hospis en centres spécialisés, peur de la confrontation aux "autres" plus que tout, peur de ne parler que de bouffe toute la journée, chose que j'exécre et que j'ai banni de mes mots...

Gênée d'être confrontée à de "vraies" malades, anorexiques mentales, alors que je ne me sers de l'anorexie que comme un moyen d'expression, comme je le fais si bien dans mes crises boulimiques, alcooliques, solitaires, destructrices, débauchées, bref.

 Paraît que j'ai des troubles psychologiques qui s'expriment à travers ma panoplie de symptômes.

Handicapée de l'affectif. Au lieu de dire ça le psychiatre aurait pu dire handicapée de la vie, franchement...Jsuis une handicapée de la relation à l'autre, une handicapée émotive -trop-, borderline qui fonctionne "comme une "toxico", besoin de destruction massive dans la minute, ma dose, ma survie, vite...pas de sevrage qui tienne plus de quelques jours.

Bien trop longtemps que je n'ai tapoté sur ce clavier, et que je ne me suis pas soumise à l'exercice...

A toutes celles qui ont persisté à venir voir de mes nouvelles, à toutes celles qui ont continué à me lire, à pointer le bout de leur nez, plein de pensées à vous. Qui continuent à affluer dailleurs.

 

PS; Si une lectrice ou un lecteur, qui sait, sait comment le Centre d'Information et de Traitement des         Dépendances (C.I.T.D.) de Lille...ça serait sympa de me faire part de vos impressions. Je risque fort d'y être admise...

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13 octobre 2006 5 13 /10 /octobre /2006 15:01

 

Eh ouaip jsuis pas morte...mais bien en vie.

Les cours se passent trés bien, malgrés quelques matiéres ou jsuis en lutte totalle: je m'attendais pas à une formation si scientifique que ça, et aprés un bac arts appliqués, pis quelques parcours en arts plastiques, moi les sciences euh...^^. Mais je m'accroche.

Des fois je me dis que j'en fais peut-être trop, mais comme c'est un véritable moteur pour moi...j'en profite et me noie dedans.

Parfois j'ai un peu de mal à garder mon sang-froid lorsqu'on évoque les Hp, les différentes pathologies, les mots sonnent un peu violemment dans les tempes, et en même temps, le fait de les évoquer froidement met une certaine distance avec tout ça alors...ce n'est pas plus mal. Faudra bien que je m'y fasse. Réduire les patients à des "objets d'étude".

Aprés quelques semaines je me suis socialisée et c'est plutot bien en fait^^.

En ce moment l'aiguille tend vers la droite. Droite toute même.

Pas de trop parceque j'en avais besoin de beaucoup. Mais faudrait quand même pas exagérer. Elle va pas continuer comme ça indéfiniment à augmenter LE chiffre.

Mais au bout d'un moment, quand la gorge fait trop mal, quand les genoux deviennent bleus à force de se cogner sur le rebord de la cuvette, au bout d'un moment on a plus la force. Plus la force d'effacer. Alors le corps fait rien de mieux que de stocker. Logique froide et sans pitié.

Et puis alors faut voir, ça se répartit mal, mes cuisses ont des formes, et j'ai l'impression que mes seins pésent 3 tonnes, ce que je supporte moyennement. Pas du tout en fait.

Mais, on est une fille ou pas, aprés tout. C'est dur de se dire ça quand on a couru aprés l'androgynie pendant trés longtemps. J'ai pas dit que je l'admettais dailleurs...

Des fois je fais des rêves étranges, ou toutes les nanas sont minces, si minces et moi...j'ai l'air juste "normale", et je supporte pas, et je donne des conseils pour grossir, et c'est infernal, j'ai l'impression que mes tripes se resserent au fur et a mesure, et à la fin j'éclate en beuglant que c'est elles qui doivent me faire maigrir, et non moi qui doit les faire grossir, je me mets à hurler  et...arf. Truc de dingue. Pff. Nimportequoi.

Là, c'est drôle je me suis mise au régime, un vrai, comme les autres. Enfin non mais...j'ai presque l'impression que c'est une démarche normale. Juste une nana qui se trouverait un peu ronde et qui voudrait perdre quelques kilos. [oui, c'est plus des grammes, c'est carrément des kilos].

Même si je sais que c'est juste pour me rassurrer. Ce n'est pas assez normal quand même pour que j'en parle comme les autres qui le gueulent au bout de chaque phrase. Je suis au régime mais muette.

Je sais pas ce qui s'est passé. Moi la grosse écoeurée de bouffe, j'en ai ingurgité encore et encore, et enocre, dés que je rentrais chez moi jpensais plus qu'à ça...Je sais pourquoi, c'est justement parceque j'étais pas beaucoup chez moi, et chez les autres [notamlent la famille] je fais plaisir.

Seulement personne ne sait que lorsque je réhabitue mon putain d'estomac à manger...ça devient un gouffre à bouffe. Et voila.

Si jene fais que jeûner, ça va. Je tiens longtemps à la restriction normalement, et pas une habituée de la crise. Rarement. 

Me reconnais pas. Des joues. De la chair sur les doigts. Un peu moins bleus.

Plus d'energie. Qui m'insupporte. Je sais d'où elle vient et c'est insupportable. L'impression que je ne pourrais jamais la dépenser en entier. Plus facile à faire quand le compte ne dépasse jamais les 370kcal. Quand ce n'est plus le cas, panique stérile qui méne à un désespoir empli d'orgueil belssé.

L'autre jour je suis allée chez l'ophtalmo; [mais vous devez être fatiguée en fin de journée...votre vue a baissé de maniére importante...c'est normal hum, vous savez lorsque euh...] [oui je sais]

J'y vois plus rien. J'ignorais que la vue baissait. Remarque c'est pas étonnant. De toutes maniéres, j'aimerais bien qu'on me montre ce qu'on ne perd pas dans cette course à l'envolée utopique.

 

J'ai un entretien pour un job cet aprém, je pense toujours autant à vous. C'était long là...j'adore vos ptits messages^^

ça fait du bien. Beaucoup.

J'ai hâte de pouvoir passer dans vos bulles...j'éspére que vous allez bien...y a interet.

Bon courage pour les cours...et le reste! :0010:

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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 16:40

Vite je passe ici jtiens plus lol

C'est avec plaisir que jedécouvre que vous faites vivre mon blog malgrés mon absence [qui devient pesante].

J'ai beaucoup aimé certains commentaires qui ont fait une a,alyse assez juste sur cette anorexie, universelle dans les symptomes, et pourtant vécue et perçue tellement différemment selon l'entourage, l'environnement et la situation. Ce lien qui unit et détruit dans le même temps.

J'ai repris les cours et les suis assidûment, la fac est un drôle d'endroit, ou il y a énormément de monde, et pourtant on se sent seule.

Je ne crois pas que cela me pése, ou m'handicape, pour l'instant je suis au stade d'observation prudente avant de me lancer dans la socialisation lol. Mais qu'est ce qu'on a la paix quand on est seule putain y a personne pour faire chier c'est le bonheur^^. Ptetre qu'un jour il y aura tellement personne que je déprimerai lol.

Pour l'instant les cours sont ultras-intéressants et je m'y s'ens bien. Même si les cours de maths et de bio me font flipper [j'ai eu respectivement 1 et 4 en physiques et en maths, on ne rit pas^^]

Bon bref, je suis plutot contente de mon choix. Et recommencer les cours ça fait du bien. Aprés quelques années d'hésitation, de butinages inutiles (mais non regrettés], et un mur cette année [mais productif, puisque j'ai taffé comme une dingue...en enchainant les intérims], cette année, je construis ma vie.

Mon rdv chez le psychiatre approche et j'y pense tous les jours. De ce coté là, je n'avance pas, meme si je découvre avec effroi que je vois que dalle en amphi, que la concentration est réellement difficile, et si j'envisage de manger le midi, jen'ai pas encore trouvé d'endroit susceptible d'abriter ma honte, alors tout ça est un peu dur à gérer mais bon.

Je suis désolée de passer si rapidement, j'ai trop la honte de ne plus passer vous écrire quelques mots, vous lire et vous suivre, mais je pense bien à vous et n'en n'oublie pas [Hein Clochette^^], les anciennes, les nouvelles venues...J'ai commencé à m'interesser sérieusement pour acheter un pc portable, et pense bien investir dans une pitite connexion; j'ai des cours sur internet, et je me rends bien compte que c'est super gavant au jour d'aujourd'hui. Donc, selon les bourses accordées cette année, si je peux je prends.

Je vous embrasse super fort, pense fort à vous, ne cache pas que vous me manquez.

Prenez soin de vous,

Bluebell je me répéte mais tu peux y aller tu sais, y a pas de probléme ça me ferait plaisir. et si c'est trop lourd je te le dirai^^

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19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 12:12

Voila une semaine que je n'ai pas posté.

Cela faisait une semaine que je n'ai pas rendu visite à mes parents.

Une semaine que je ne suis pas sortie de chez moi, parceque pas le courage. Même pas l'envie de faire mes putains d'exercices à la con pour essayer de disparaitre un peu plus. Pas l'envie d'aller dehors. Pas l'envie de parler, d'échanger ou de s'habiller pour sortir.

Pas la depression non plus, juste, il y a des périodes sans.

[Mettre *elle* en sourdine. Ne pas écouter ses instructions dégradantes, ignorer la voie, la faire taire, l'anéantir, just a break pleaSe].

 

 

 

Finalement on m'a appellée pour bosser mercredi soir, jeudi soir, et les journées du patrimoine ont été épuisantes waw...on a fait 8100 personnes en une journée, je tenais plus debout, surtout que j'avais enchainé avec une soirée privée le samedi soir. Jeudi soir c'était un défilé, j'ai eu la chance de voir Vincent Mc Doom, Sofia de la star'ac 1 et Fofie Favier [eh oui vous pouvez faire les jalouses Na!J'étais trop morte de rire,à la vue de ces célébrités pleines de talents [cachés?]].C'était en tout cas, mis à part le fait que ces grAAAaaandes stars  -qui soit dit en passant se prennent vraiment pour des stars-  m'ont offert un beau spectacle de diverses attentions pathéthiques, c'était franchement canon. 

Et au menu, "vue sur des anorexiques mondaines" [Pro-Gramme lighT], je me suis battue longuement avec la nausée qui me gagnait; mais dans cette caste de  privilégiées, j'oubliais que de s'offrir l'anorexie, c'est la classe, la distinction bon genre, le petit sauté de perles qui roulent dignement de clavicules en omoplates dressées comme des poignards...dessous la peau. Je ne peux m'empecher de les regarder, gorges déployées, avec ces bouches vermillons, tripotant nerveusement ces petits fours gonflés à la créme, ces bouchées adipeuses dans les doigts noueux. J'avoue me délecter de ce spectacle, de ce show baigné d'hypocrisie, j'en oublie même qu'il faut me fondre dans le décor, je ne peux plus m'empecher de fixer jusqu'à les voir déglutir douloureusement et garder la tête haute, sur leur long cou gracile. Les talons sont hauts et les genoux cagneux. Ouf, tout est propre, rien ne se touche, les jambes ont été bien dressées. Chevilles enserrée dans ces laniéres de tortures, le moindre pas fait danser les os dans l'escarpin, et tout le monde rit, et les robes sont belles, le cigare on pourrait meme dire que ça dérange personne, et les flash crépitent, tout est parfait, tout est propre, les épouses bien rangées entre les doigts plein de fric des maris...et je m'arrête là, il n'y a plus de clichés, pas d'images bateaux, juste la réalité qui me pile sur place. Aucun de mes collégues ne m'a parlé ce soir là. Je me sentais si lourde tout à coup. Je me regardais, je nous regardais, et tout à coup tout ça paraissait si ridicule...toute cette mascarade...

Ce sont des femmes mûres pour la plupart, trés classes et sophistiquées. On ne partage ni les mêmes valeurs, ni la même anorexie, mais on lit la douleur similaire sur les traits tirés. Disons que c'est le facteur commun universel. Regards croisés mêlés de honte, de compasssion, de compréhension entendue, complicité. Etrange. Comme si l'on faisait partie d'une même communauté, comme si ce "rien" dont on se nourrit nous liait. Je n'ai rien à voir avec elles. En temps normal j'ai juste envie de leur vomir à la gueule, histoire de préserve le vison quand même. Mais là, étrange. Malsain. Mal.

J'ai enfin réglé tous mes problémes d'inscriptions à la fac et je commence vendredi. Jsuis morte de trouille. Je croyais qu'on était 800, en fait on est 1600. Je m'imagine toute seule, et les 1599 autres. Le campus est immense. Les autres et moi.*seule*

Je vais plutot bien d'une maniére générale, même si au boulot j'ai revu Y. et que face à lui je perds un peu le contrôle. Mais tomber amoureuse ne m'est pas arrivé depuis...[jdevrais aller au couvent moi]

Moi pas [AIM]able Monsieur...

Moi je n'aime pas, je ne sais pas aimer, je dévore, je consumme ,je fatigue l'âme des autres, j'aspire leur énergie toute entiére

Parait que je suis trop excessive Monsieur Y.  je te jure tu sais pas dans quoi tu t'embarques tu sais si peu de choses sur moi...

Monsieur Y. je ne saurai apprécier vos doigts sur mes côtes, depuis bien longtemps j'ai fait le deuil du toucher...

Non je ne suis pas joulie Monsieur Y. , mes charmes j'en fais usage dans laf usion destructrice partagée avec des amants de passage,me salir, encore , tu sais si peu si peu de choses...Mes charmes s'eteignent bien vite lorsque, au dessus du seau...

Lorsque, dans le fond de mon verre, je regarde la vodka le remplir avidement à travers les dessins morbide de la fumée blanche

Lorsque le mensonge m'emplit l'âme

Lorsqu'au matin je m'éveille avec ces images en tête, elles martélent mon cerveau pour que je n'oublie jamais qui je suis

L'impression d'être si sale à côté de toi

L'impression de ne pas te mériter,

Je ne saurai pas t'aimer

A deux mal-aimés on sera pas sorti de l'auberge, mauvais plan Monsieur Y., t'acharnes pas s'il te plait je vais craquer tes lévres ont l'air si douces...

Et qu'est ce que tu penseras lorsque tu t'apercevras du subterfuge, lorsque dans la pénombre mes hanches pointeront indécemment vers le ciel, ma colonne vertébrale te tournera le dos, entrainant avec elles toutes ces petites pointes d'amertume, mes côtes onduleront au grés de mon souffle saccadé par un coeur déficient, quel regard porteras-tu sur moi...?

Je devrai t'avouer le passé, parceque je ne saurai pas faire autrement, parcequ'il faudra du temps et qe je devrai des explications, je devrai te dire que...Comment me regarderas-tu aprés?

Puis moi jdeviens conne quand je suis amoureuZ'

L'idée de tromper *elle* avec toi représente un sacré bras de fer tu ne sais pas...

 

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------*Merci pour tous vos comment'aiR. Encore une fois bouffée de chaleur qui fait du bien, j'ai répondu à la majorité dans l'espace commentaires.

Princesse désaenchantée, si tu avais une adresse, j'aimerais beaucoup discuter de cert'N choses...  *

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Demain je m'en vais à Paris pour deux Jours, histoire de décompresser [dé-compresser à Paris, on aura tout vu lol]. Je m'en vais voir mes ClocheTTes qui me manQuent...ceLLes qui vOnt m'engueuLer parceQue je leur dOnne frOid. Et pis elles m'emmeneront voir leurs nouvelles découvertes avec Björk à tue tête dans le casQue, et on ira boire un verre dans un endroit improbable. On se fera belle et on ira gambader dans la capitale, pis on finira complétement défaites =D

oN s'en allumera un ptit avant de dormir et on se racontera la compte entre deux fous rires de pré-adolescentes.

J'ai hâaate...

*

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 11:31

Accro à ce blog, accro à vous il me faut bien l'avouer. Vous me manquez trop, écrire me manque beaucoup, et je ne sais pas si c'est une bonne chose. Je me demande si je vais pas craquer pour prendre internet chez moi, et puis aujourd'hui on en a tous besoin hein?[j'essaie de me convaincre]

MaiS [ben  oui, toujours le "mais" de service qui se pointe pour qu'on s'prenne la tête pendant une bonne paire d'heures] Si j'ai internet chez moi, je peux dire adieu au dodo lol. Et à une hygiéne d'esprit correcte, déja qu'elle pas au top alors là...^__^

                                    *°0°o0°o°*

Je suis enfin rentrée dans mon studio, il y a trois jours, je réhabite MON espace, je l'ai chouchouté pour l'instant à grands coup de javel un peu partout, carreaux nikel, moquette aspirée maintes et maintes fois. Tuer le microbe avec autant de coeur, c'est pas humain! On se demanderait presque si ce n'a pas un rapport sensé avec la même energie que l'on met à se "purifier", [plutot à se déméatérialiser ouais]. C'est marrant un comme on s'imprégne vite de toutes ces manies symptomatiques [rire nerveuX]

Comme j'ai l'impression d'avoir repris du poids, je ne sors plus, et je vais faire une pause pour mes amis. [Faudrait pas qu'ils me voient grosse quand même, ok c'est débile je sors...]POurtant tout ce que je fais en ce moment c'est de lire, lire, lire et encore lire. [ce qui, objectivement n'a pas d'incidence sur mon poids]C'est avec cette putain de chaleur, je me mets à gonfler comme une baudruche c'est horrible, j'ai une circulation catastrophique, avec les jambes lourdes , les fourmis toutes les 3 sec, les doigts qui enflent et tout. Ouais, ça casse un peu le mythe lol [oui, je ne dis que des conneries et il y a des jours comme ça]. Et la rétention d'eau, trop fort j'y ai droit aussi, comme ça jsuis HEU-Reuse, vu que j'adore me sentir énorme!

*[Anorchidea part en live mais no problem, c'est juste le début de l'hystérie loOL  "°__0]*

Donc, comme je ne pars plus en vacances, que ma rentrée c'est le 22, et que je ne travaille pas, j'ai plus qu'à passer mes journées à la médiathéque ou au ciné [ce que je fais ce soir pour la "Science des rêves"^^]. En plus, voila qu'on nous annonce de la chaleur et ça me plombe le moral de savoir qu'à chaque fois que je vais voir ma mére elle s'entêtera à me demander pourquoi je garde toutes ces surcouches sur moi. Non, elle n'a pas encore compris que j'ai horreur de mes bras et que jusqu'au bout je mettrai des manches longues. D'abord.

Vous comprendrez bien qu'il n'y a absolument rien de profond dans ce post, mais que vous me manquez trés fort, que lire vos commentaires me fait fort fort fort plaisir...Lisanka, Hush, Tite Diane, Sand, Trashana, Cadiche, Piou (je n'ai jamais réussi à aller sur ton blog!?), Clochette, Laure, Miasporty, et puis les autres aussi...que j'oublie [perdona me], ceux qui survolent discrétement vu les stat's...:0010:

Bilan du moral en hausse ^

*

*et ça c'est à l'anniv de ma maman...j'ai les yeux bilouteux lol, faute au champagne ^__^''  *

[Sinon hier en lisant le livre dont je vous parle juste en dessous, je me suis rendue compte que durant mes 3 ans de psychothérapie, j'ai menti. Cela m'est remonté en plein dans la face lorsque je suis tombée sur un paragraphe, où une psy racontait qu'elle devait téléphoner au médecin traitant de la pateient pour savoir exactement où elle en était, tellement elle niait, manipulait et était de mauvaise foi. J

e ne m'en étais jamais rendue compte...ou si mais pas à ce point; un jour ma psy m'a dit que suite à ses réunions avec le psychiatre, ils se sont rendu compte que je ne racontais pas la meme chose à l'un ou à l'autre, et qu'elle n'arrivait plus à me suivre...je me souviens sur le coup avoir encore nié, et simplment répondu que c'est parcequ'on ne parlait pas des mêmes sujets.

Aujourd'hui je me rends compte combien j'ai pu tromper mon monde, ainsi que moi même. L'anorexie est bien sournoise...comment voulez vous soigner quelqu'un si il se ment à lui-même nie la réalité avec véhémence et vous affirme des choses pour vous induire en erreur.

 *[Oh putain, et moi qui veut faire psy...je détesterai tomber sur moi en patiente mdr.]*

*

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 11:26

Je le lis en ce moment et le trouve vraiment, vraiment trés complet...et pour en avoir lu beaucoup sur le sujet [peux pas m'en empêcher], je trouve celui-ci particuliérement intelligent. Peut etre parceque l'auteur lui-même y a laissé des plumes il y a quelques temps, je ne sais pas, mais tous les aspects de cette quête de la faim/fin y sont traités, assez finement dailleurs. Et à la fin toute une liste de bouquins sur le jeûn protestataire, le jeûn mystique, les écrits "faminins" [j'adore ce mot], des citations...J'adhére.

 

J'ai fini..ça y est! Deux mots, seulement, à lire.

Ok, parfois il s'embrouille un peu, ses phrases sont interminables,ok. Mais mis à part ça, la reflexion est ouverte au débat, des questions sont posées, des solutions envisagées, étalées, démontées, les systémes décortiqués, l'investigation et l'introspection qui ont précédé ce bouquin se sentent. Maintenant j'en sais rien, c'est peut-être parceque j'étais réceptive à cete période, ce qui métonne pas, j'en sais rien et puis c'est mon avis m'enfin...voila ce que j'en dis.

 

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 01:42

trop quoi dire.

Je ne sais pas trop pourquoi j'écris..par besoin surement. Je n'ai pas envie de crier, ni de gueuler, j'aimerais juste hurler. Juste.

Pas avec mes côtes, pas avec mon corps non, parceque je suis fatiguée. Vraiment fatiguée. Tant de choses à raconter ce week end. La grosse fête pour les 40 ans de ma mére, géniale. J'ai parlé avec beaucoup de monde, j'ai beaucoup, beaucoup parlé il me semble...et beaucoup bu aussi...

Et puis ça m'a rendue joyeuse de voir ma mére fêter ses 40 ans, avec tous ces gens qui sont venus pour elle [on était 130], et encore une fois elle était canon. Au final j'ai pleuré tout ce qu'il me reste de larmes je crois, sans savoir m'arreter, c'est con hein? Heureusement, trés prévoyante j'avais pris ma trousse à maquillage. Digne. Entre de coupes et 3 gets 27, j'ai tout à coup trouvé ça horrible d'entendre certaines phrases, non, comment devrais-je appeller ça...des pronostices? Oui, c'est ça, des putains de pronostics sur mon poids. Des amis -proches- de ma mére. Lorsque je me suis retournée pour leur dire à combien j'étais [oui, pourquoi laisser le doute planer aprés tout hein?], ils se sont confondus en me disant que c'était parceque j'avais l'air "en forme". C'est dommage, cet élément n'est pas particuliérement en corrélation avec mon poids, alors j'ai juste souri en disant, qu'heureusement, le blush fait beaucoup.[ Ne pas pleurer. Ne pas se faire de mal. Ne pas crier. Ne pas rugir. Ne pas s'empiffrer. Ne pas vomir. Boire?]

Aprés tout c'est humain. Ces gens là m'ont vue grandir et je suppose que ma mére, si elle joue volontiers les âmes fortes [c'est de famille alors] doit bien se laisser aller parfois à parler de moi. J'éspére en tout cas. Enfin, apparemment oui. En milieu de soirée une femme est venue me voir, puis tout doucement m'a dit que sa fille...ça fait trois mois qu'elle est en hospi. Trois ans qu'elle est malade. Et qu'est ce que je devais lui répondre? Qu'on s'en sort facilement? Que ça fait six putains d'années que je stagne sans voir franchement d'évolution, sauf peut-être entre les périodes de boulimie rarissimes et le jeûn, waw mais dis donc c'est super ça! Putain je me suis sentie seule face à elle...Elle avait l'air d'attendre je sais pas quoi d emoi, surement du soutien j'en sais rien, tout ce que je sais c'est que moi brusqiement j'étais vide. Néant. Claque. "Elle est à 41 kg, elle a perdu encore 2 kg cet été..." Et là, honteusement satisfaite lorsqu'elle me dit que j'ai l'air plus décharnée. Envie de me trucider , comment je peux avoir des pensées pareilles?!

Et toujours ce putain de besoin de trouver ma mére dans chacune de ces femmes, je sais pas pourquoi je cherche tant leur présence...c'est drôle, j'arrete pa d'y penser et ça me perturbe...pourtant avec ma mére on s'entend bien...alors pourquoi toujours rechercher ce coté maternel chez les autres? J'ai toujours crée des liens avec des femmes qui ont l'âge de ma mére, des relations ambigues dailleurs. Parrfois j'ai l'impression qu'elles remplacent parfois...enfin non, elles prennent sa place. Celle que ma mére devrait occupper. En fait c'est ça, je m'entends bien avec elle, et c'est trés fusionnel. Mais elle n'est pas maternelle. Et moi je suis hyper distante, alors comme ça, on risque pas de trop se frotter l'une à l'autre. Merde, c'est compliqué.

J'arrive pas à dormir. Je pars plus au Maroc à cause de ma prérentrée. Mon rdv chez le psy est décalé au 23 octobre. J'ai plus de clopes et jvais bientot devnir dingue.  Je suis en train de bouffer des flocons d'avoine et jme dis que c'est vraiment dégueulasse, je bouffe comme les animaux. De l'herbe et des céréales, jdeviens bête/ [mais pas vache, ça c'est sûr] Je ne fais que des achats compulsifs et aprés une paire de bottes à 167euros et divers vêtements que je ne mettrai probablement jamais, je viens de m'offrir un petit I-pod tout à fait charmant, un carton de livres de psycho, le coffret de "Desperate housewives", et j'en peux plus. D'être compulsive tout court. Vivement que je rentre dans mon studio. Que ma mére me laisse partir. Elle me garde chez elle parcequ'elle s'inquiéte et ne veut pas me l'avouer, c'est ridicule.

 Comment apprivoiser la stabilité? Apparemment certains d'entre nous en sont privés...hein? Bordel, bordel, bordel, merde. Je voudrai reprendre mon traitement. Je vais pas me lamenter à vie...si? Dites moi non.

 

 

 

 

[Juste une chance de recommencer...]

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 10:59

Cette nuit j'ai rêvé que je voulais reprendre rendez-vous avec ma psy, et qu'elle avait arrêté; elle bossait à présent en créche. [Mais dans le CMP, mais bien sûr lol]

Elle m'avait abandonnée. Je vivais ça comme ça, je m'en voulais comme une dingue de lui avoir posé un lapin au dernier rdv et de ne pas être revenue pendant un an et demi. Et maintenant elle se vengeait. Je me voyais derriére la vitre desesperée. Là, mon psychiatre arrive en me disant qu'il faut partir. Maintenant. Je me retrouve en HP. Encore.

Au réveil tout est brumeux et j'ai parfois beaucoup de mal à sortir de ces rêves. J'ai horreur de ça. des fois je ne sais même plus faire la part des choses en tre le vrai et les bateaux que je me monte pendant la nuit.

Tout ça m'a renvoyée des années plus tôt. J'ai 15 ans et demi. Là, je fais il me semble 46kg.

"Alors, avez vous une idée de la cause de votre présence dans mon cabinet?

_[...] On m'a conseillée de venir vous voir. Je sais que ça leur fait du bien de savoir que je suis ici. Alors je viens.

_Pourquoi est-ce qu'ils se sentent soulagés? Ils s'inquiétent pour vous?

_Jsais pas. Oui bon,  Ils s'inquiétent. Disent que je vais pas bien alors que c'est complétement dingue tout ça, je vais trés bien,je suis en forme, je bosse bien j'ai des amis, putain y a rien qui cloche, je suis normale. Mais bon jsais pas apparemment ça leur fait plaisir alors moi je m'en fous à la limite, je peux venir autant de fois qu'ils le veulent s'ils me foutent la paix aprés ya pas de probléme...Vous faites ça depuis longtemps?

_Vous n'avez pas une seule idée  de la raison pour laquelle ils s'inquiétent? Moi en vous voyant pour la premiére fois par exemple, je peux dire que non, vous n'avez pas l'air en forme, et que vous le savez trés bien.

_[...]et re-[...]. Ah, j'ai une petite mine parceque jdors pas bien la nuit, je sais j'ai des cernes, mais bon, comme tout le monde, vous savez ce que c'est...

_Non, je ne sais pas ce que c'est. Et?

_Et on arrete pas de me faire chier avec mon poids et ça me gave, oui j'ai maigris et alors? J'ai pas faim jvais pas me forcer non plus...Jcomprends rien. Je bois beaucoup, je fume beaucoup, ça ok ça commence à me faire chier mais ils savent pas tout ça alors pourquoi ils m'envoient ici je peux pas vous répondre, j'en sais rien moi. Je sais pas ce que je fous ici avec vous alors que tout va bien.

_E., c'est votre lycée qui m'a tenu au courant de vos...comportements. Vos parents je les ai eu aprés.

_Et voila, ben jvois qu'on vous a bien informée, c'est cool ça. Qu'est ce que mon lycée vient foutre dans le truc? Hé mais vous me prenez pour quoi? Ils ont bien dû charger le dossier hein? Y en a pas un qui m'écoute t'façons, tout le monde veut soi disant m'aider mais pour l'instant j'ai l'impression que si je crevais la gueule ouverte tout le monde s'en cale!Fais chier tout ce merdier!Et on me fait chier toute la journée et nai nia nia si tu veux de l'aide jsuis là nia nia nia mon cul nimportequoi, juste pour faire style, et puis de toutes maniéres y personne qui pige rien ... Mais qu'estce qu'ils vous ont dit?

_Hmmm, essayez d'imaginer ce qu'ils pourraient me dire à propos de vous, je ne sais pas...

_Ecoutez, on va être directes ok? J'ai pas l'intention de reprendre du poids et je vais même continuer à en perdre, et c'est comme ça. C'est mon corps et j'en dispose comme je l'entends. On va pas non plus me controler sur ça si?

_OK. Quel est votre objectif?

_42 . 42, c'est bien pour un métre 70 je me dis, ouais je trouve que c'est bien ça...aprés c'est bon.

_Je vous accompagne jusque là. Mais j'aimerai savoir comment vous pouvez être sure de vous arreter là? Je ne vois pas pourquoi vous vous arreteriez."

[Là, à ce moment, elle avait marqué un point. Tout d'un coup je me suis demandée si j'allais savoir le faire. Arreter. Avoir encore le controle.]

S'ensuivirent les 3 ans de psy. Le psychiatre m'a été conseillé juste aprés ce rdv. J'ai gardé les mêmes soignants durant ces 3 années. Supers. Alors que j'étais super agressive au début, trés grossiére [toujours aujourd'hui, mais plus retenue quand même...], que je disais pas la  même chose à l'un ou à l'autre.

J'ai vraiment peur que ma psy n'y travaille plus. Je sais pas pourquoi j'arrete pas de penser à ça. En un an et demi, bcp de choses peuvent changer. Jme fais des films moi alors jsuis vraiment tordue lol.

 Mais je veux les mêmes. Pas recommencer avec pierpoljak. Pas capable. Tout ré-expliquer. RE-mémorer. Pas envie. Je veux raconter les évolutions, pas revenir sur les causes et les conséquences qui m'ont faite aujourd'hui.

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 10:43

Comme promis une note sur ce livre que j'ai dévoré...

"On peut philosopher en charentaises, tranquille, sans mettre en jeu le monde comme il va ; on peut aussi user de la philosophie comme de la dynamite – en nietzschéen".

 C’est ce que propose Michel Onfray dans cet Antimanuel qui interroge philosophiquement le monde réel à partir de questions très contemporaines : l’esclavage généré par les sociétés libérales, les nouvelles limites de la liberté dessinées par le Net, la possible production génétique de monstres, la haine généralisée pour l’art contemporain, la passion du mensonge chez les politiciens, etc. Les lieux communs de l’époque, les tabous issus des religions monothéistes, les réflexes politiques conservateurs, les hypocrisies mondaines, les valeurs utiles aux mensonges sociaux s’en trouvent mis à mal avec humour et ironie – valeurs défendues par les philosophes cyniques de l’antiquité grecque. On retrouvera dans ces pages des masturbateurs, des babouins, des fumeurs de haschisch, des cannibales, des sportifs, des policiers, des surveillants généraux, d’anciens nazis, des présidents de la république et toute une faune baroque attablée autour d’un banquet philosophique que n’aurait pas renié Socrate. Ce livre transfigure les contraintes du programme scolaire des élèves de terminale de Michel Onfray en une série de leçons socratiques et alternatives dans lesquelles la jubilation n’empêche pas la pensée – puisqu’au contraire elle la rend possible.

En philosophie, il y a ceux qui cherchent et ceux qui trouvent. Michel Onfray fait partie de ces philosophes pour qui une petite découverte existentiellement utile vaut mieux qu'une grande recherche théorique inapplicable dans la vie quotidienne.

Depuis quelques années, il s'est imposé par la singularité de sa réflexion. Il prône les plaisirs joyeux, l'art de la table et celui du libertinage, théorise dans ses livres le délice du cigare et l'attitude de la femme fatale. Son Antimanuel s'adresse sans faux-semblants à des élèves de classe terminale faits de chair et d'os, eux-mêmes sujets à des sautes d'humeur, sceptiques - pour ne pas dire naturellement réticents - à toute tentative d'élévation philosophique. Au lieu de se contenter, comme c'est désormais l'usage, d'aligner les textes canoniques, Onfray a rédigé un véritable cours, illustré pour chaque thème par des morceaux choisis.

 

[Certes, ce livre vise un public novice, et ne s'embarasse pas de demi mesures. il tranche, donne une opinion (marquée libertaire) mais il atteint son but de divertissement philosophique. Je n'ai personnellement pas le recul pour contrecarrer ses arguments et je trouve parfois que les prises de position sont rapides ... mais convainquant.. Un esprit averti pourra le lire pour exercer sa critique, un esprit vierge pourra le lire pour se donner des pistes de réflexion. C'est mon cas.

J'ai beaucoup aimé l'équilibre entre l'ironie et l'humour de l'auteur avec en contrepartie des sujets parfois graves.]

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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 14:02


Bienvenue dans notre dossier consacré
à la Braderie de Lille !

Cette année, la grande braderie de Lille se déroulera le week-end du 2 et 3 septembre.
Dans notre dossier, retrouvez toutes les infos pratiques pour passer un bon week-end dans les rues de Lille (transports, spécialités des quartiers, réservations des emplacements, etc.), les articles de La Voix du Nord sur l'événement régional ainsi que l'agenda des animations et concerts (dans notre rubrique Programme).

En attendant, rappelez-vous que le bradeux, qu'il soit vendeur, acheteur ou spectateur, se doit de ne pas négliger certains détails.

Nos conseils pour une bonne Braderie,
Équipement

Pensez à prendre de bonnes chaussures et un sac peu encombrant (si vous prenez un sac à dos, mettez-le sur le ventre).
Pluie
Ne prenez pas de parapluie et si la pluie menace, préférez un imper et un chapeau, qui vous gêneront moins pour circuler.
Essayage
Si vous comptez acheter des vêtements, prévoyez une tenue qui vous permette d'essayer tous les hauts au milieu du stand.
Plan
Si vous n'êtes pas Lillois, n'oubliez pas de prendre un plan de la ville (voire une boussole!)
Monnaie
Faites de la monnaie. Il est plus facile de discuter un prix en sortant des pièces qu'en déballant un gros billet.
Prudence
Si vous transportez beaucoup d'argent liquide sur vous, méfiez-vous des pickpockets ! Prenez une pochette en tissu que vous pourrez mettre autour du cou, sous votre t-shirt (ou votre col-roulé, selon la météo!)
Rex!
A moins que n'ayez l'intention de le vendre, laissez votre chien à la maison ! Il vous en remerciera et nous aussi !
Entonnoir
Évitez de passer rue de Béthune, rue Gambetta... Préférez les endroits plus sympas et moins bondés, comme les boulevards Louis XIV, Victor-Hugo ou l'Esplanade.
Soldes
Comme aux soldes, on n'est parfois tenté d'acheter des choses dont on n'a pas du tout besoin. Cela fait évidemment partie du plaisir de la Braderie et il ne faut pas s'en priver, mais franchement, pour le djembé géant, vous êtes sûr ?
Attention à ne pas tomber dans l'extrême inverse et à ne pas repartir les mains vides, rien de plus frustrant !
Amis
Si vous êtes en groupe, donnez-vous des rendez-vous précis (banissez les phrases du genre «on se retrouve Grand Place») et mettez votre portable sur vibreur
Lumière
Si vous chinez en soirée, n'oubliez pas de prendre une lampe de poche. C'est pratique pour voir ce que vous achetez et ça évite les déconvenues du lundi matin : « Mais pourquoi j'ai acheté cette horreur ? »
Enfant
Si vous vous promenez avec un jeune enfant, que ce soit en porte-bébé ou en poussette, choisissez de faire votre balade le dimanche matin, quand il y a moins de monde. Et préférez les rues larges où la circulation est plus facile.
Zen
D'une manière générale, prenez votre temps (vous ne verrez de toute façon pas les 100 km d'exposants!) et restez zen ! Même si vous êtes coincé pendant deux heures rue de Béthune (on vous avait prévenu !), c'est ça aussi l'ambiance de la Braderie !
Respect
Des poubelles sont installées un peu partout et alors que des nouvelles ont été installées, la ville attend la fin de la Braderie pour retirer les anciennes, donc il y a de quoi faire.
Bien sûr, elles ne sont pas toujours exactement là où vous en avez besoin à la minute où vous en avez besoin. Et même parfois, la plus proche de vous sera pleine (oui, c'est horrible!). Est-ce pour autant une raison pour tout mettre par terre ? Faites plutôt quelques mètres de plus...
Mousse
Si vous restez dehors dans la nuit du samedi au dimanche et même si vous êtes là pour vous amuser et que la bière coule à flots : soyez raisonnable ! Pour bien profiter de la fête, consommez l'alcool avec modération.

 

cf:http://www.lavoixdunord.fr/dossiers/braderie/

 

Des fois il se passe des choses dans le nord aussi....

et puis bientot Lille 3000, consécrée à L'inde, ça risque d'être pas mal s'ils se bougent le *** et qu'ils y consacrent des expos.

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*Anorchidea*

  • : [La pÂleur mOntre JusQu'où le cOrps PeUt cOmprendRe l'âMe]
  • : Le pardon ne pouvant s'envisager, seule une vengeance violente, une décharge de tout ce qu'il y a de mauvais, malsain, au plus profond du subconscient, pourrait permettre de ne plus penser aux noirs souvenirs qui gangrènent ma chair me rendant chaque jours un peu plus malade. Mes pieds s'enlisent, mon esprit les suit. Je me perds. L'anorexie fait partie de ma vie depuis trop lontemps.
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