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9 mai 2006 2 09 /05 /mai /2006 15:48
Aujourd'hui je traîne.
Je ME traÎne.
Et c'est fatiguant.

Je ne supporte pas la non-activité, mais je n'arrive pas à décoller no plus, c'est fort désagréable. L'impression qu'on m'a greffé un bloc de béton dans la nuit, (c'est assez perturbant).
J'ai toujours l'impression de ne faire que manger ces jours là, alors que je n'ai pour l'instant ingurgité qu'une pomme. (elle devait être grosse).
Je me sens si lourde...
J'ai des courbatures partout, surement dûes à ma journée d'hier qui fut très speed, le musée était bondé en ce 8mai pluvieux...les gens exécrables et les parapluies pointant sur les toiles (ça le fait pas trop sur les Goya et les Van gogh...), et tout ce qu'ils ont trouvé à faire au P.C.  c'est une alerte incendie, évidement.
Seule pour toute une salle d'expo bondée, (ce qui n'est évidement pas normal), j'ai fait comme j'ai pu, et tout cela avec une vessie prête à exploser (et ouaip, quand même, respect lol). Donc, tout ça ça se fait en courant partout parceque j'ai pas non plus d'émetteur, qu'il faut conduire les uns aux ascenseurs et les autres dans le hall, qu'il y en a qui se cassent la gueulent et que mes grands parents voudraient aussi que je leur fasse la visite à ce moment Là. Maintenant.

Bref. Soirée qui m'a stressée aprés, avec un mec qui me colle depuis des lustres mais que j'apprécie malgrés tout, qui ne parle pas. C'est trés stressant quand il s'agit de rester plusieurs heures avec ce type de personne. J'ai vu 4 étoiles au ciné, c'est gentil et ça détend, malgrés certaines longueurs. J'ai repris le train en refusant gentiment de me faire raccompagner chez moi, ce qui m'a valu des emmerdes à la clé, forcément, cela coule de source dans ces quartiers mais, tanpis.
On s'en fout de tout ça.
J'essaie juste de combler le vide qui m'habite.
Juste de me convaincre, en faisant le bilan, que ce n'est pas si catastrophique que ça aprés tout.
Je voudrai juste éprouver de vraies émotions, spontanées, des envies.
Oui, voila, avoir des envies.
Mais, ça fait " putain de merde, jsais meme pas moi-meme de quoi j'ai envie, ou ce qui me ferait plaisir"...
ça me fout en l'air, bordel, je vous jure, d'être aussi vide que mon putain de frigo.
Oui parcequ'évidemment je fais le rapprochement.
Evidement.
Des fois j'aimerais faire comme dans les films, mettre des vêtements plein de couleurs, ce serait en été, j'aurai un foulard rouge ou rose sur la tête et jprendrai ma décapotable juste pour aller voir le coucher de soleil, et ça me ferait kiffer, et j'aurai besoin de personne et je serai heureuse.
C'est débile d'avoir des images plein la tête comme ça, parceque t'essayes de te raccrocher à elles, pour vivre ces émotions par procuration.
C'est tellement cliché, t'as presque l'impression de croire que le bonheur se résume à un coucher de soleil en californie.
Alors que tout ce que tu voudrais, en fait, c'est aimer les personnes qui te sont chéres, t'en entourer, être ensemble, je sais pas , fonder une famille, être amoureuse, avoir des projets ensemble,  être aimée ...

Où, (peut-on me l'indiquer?) est-il stipulé que pour accéder à tout cela il fallait être "pure" et maigrichonne? Où, bordel?
Voila ce que ça fait à la fin la "non-activité", ça tape sur les nerfs, l'activité cérébrale est à bout de forces et la fatigue m'entame.
une mauvaise fatigue vous savez, celle qui arrive non pas parceque vous avez fournis des efforts, fait des activités, des "trucs à faire" (en parlant de ça...pfff), non, juste parceque vous avez glandé et que ça vous a laminé.
Cependant, la journée n'est pas terminée, alors, trêves de "pessimisteries" et un peu de vélo mfera pas de mal.

Je crois que j'en ai terminé pour aujourd'hui ^^

         
[Là, j'ai envie de manger des bonbons acidulés dans un jardin plein de coQuelicOts.
Enfin, j'aiMerai pouvoir le faiRe un jOur. uN JOur ou je serai Née Une deUXièMe fOis par eXempLe]
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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 00:43

Ce soir, pas grand chose à dire...

Je voulais juste passer pour écrire quelques petits rien.

Je dors chez ma mére, j'avais un besoin fou de voir ma famille, mes petites soeurs, ma Maman...

je voudrais tellement qu'elle me pardonne. enfin je veux dire, je suis malade, mais je sais bien que ça n'excuse pas tout, et que parfois je pousse le bouchon un peu loin...la derniére fois que l'on s'est quittées aprés l'hopital, elle avait retrouvé encore des conneries d'emballage de "turboslim" ou autres conneries de "cellulilight",comme si j'en avais besoin. Je ne peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi. Une bonne partie de mon salaire passe dans ces saloperies qui marchent même pas, parole d'anorexique qui lit les étiquettes. A part éliminer l'eau, franchement, jvois pas comment des pilules peuvent te faire maigrir, mais c'est frénétique chez moi, il faut toujours que je me procure, quelque soit le moyen, ces trucs. 

N'empeche que, je tombe quand meme dans le panneau et fooooooorcément, ma mére tombe dessus. (Je ne sais pas comment, à part peut être la greffe d'un radar derniérement ^^). Je ne voulais pas du tout parler de ça, je m'égare, puisqu'il fallait simplement que je m'exprime à propos de mon besoin actuel de mes proches, de les sentir prés de moi, de leur cuisiner plein de trucs, trop et c'est pas grave j'men fous, d'embrasser mes soeurs (les seules que je puisse encore prendre dans mes bras), faire des perles avec la plus jeune, emmener une autre à lille au ciné, être là avec elles. Et ma mére. Dormir chez eux. Je sais pas pourquoi, vraiment, mais je me sens bien ici...

Je respire.

Bouffée d'air frais, l'impression d'être loin de l'emmerdant quotidien...qui ne représente rien à coté de ce que je retrouve ici ^^.

Passez un bon week-end, fidéles supportrices, moi je travaille demain...mais rien ne peut m'atteindre, avec tout ce que  j'ai puisé ici, jsuis blindée ^^

PS: Lisanka et Pauline, j'ai tenté de vous laisser des ptits mots sur vos bulles à vous, mais je ne sais pas si cela a marché, ça n'a pas l'air en tout cas...jsuis dég. Un jour moi aussi j'arriverais à laisser une ptite trace discréte sur vos espaces qui me plaisent beaucoup ^^.

Lisanka pour mes ptites papilles qui demandent une rééducation, et puis pour sa tripotée de colloc's k'ont l'air bien sympathiques, une petite (mais vailante) princesse par dessus et moi je suis la plus heureuse ^^

Pauline qui s'est perdue depuis la derniére fois que je l'avais lue,et à qui j'aimerais bien dire qu'elle est humaine, et qu'elle a autant droit à la souffrance qu'un autre. et que ce n'est pas comparable. Ta sensibilité est belle et touchante.Courage.

 

 

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5 mai 2006 5 05 /05 /mai /2006 11:07
Je me répéte mais tanpis, juste pour vous dire que vos mots me font toujours autant de bien. Je sais pas, c'est comme "porteur".

Aujourd'hui c'est mon jour de repos et j'en ai profité pour venir voir mon papa qui se débat lui aussi dans une affaire d'adultére, premier interessé, premier sali, mais à mon grand desespoir encore amoureux. M'énérve de le voir se faire maltraiter comme ça. Mais bon. Sert à rien d'envenimer la situation...
Il fait super beau ici dans le Nord, je vais en profiter pour aller faire un footing tranquille, voire une marche s'il le faut.

Lisanka, tu parles du regard des autres, et j'approuve vraiment; ce qui est drôle c'est que je 'navais jamais ressenti "ça" a ce point...
J'ai déja travaillé auparavant mais, enfine je sais aps c'était pas pareil. Làa, ils sont vraiment focalisés par ça, mon apparence, mes mains bleues alors qu'il créve de chaud, ma consommation excessive de tabac ou de café, etc. Il y en a encore, parceque maintenant, tout parait suspect, jusqu'à l'aller retour aux chiottes.
Le terme "étiquette" est tout à fait approprié, comme tu le dis. Je sais que je ne fais rien pour démentir toutes ces messes basses, mais pourquoi je devrais le faire? Finiront par se lasser. Ce qui est horrible dans ce boulot, c'est qu'ils se font tellement chier que ça finit par les atteindre, et le moindre truc prend des proportions énormes; ils se bouffent la gueule pour pas grand chose, et alors s'ils trouvent un nouveau sujet de discussion (genre moi, juste un exemple) ça prend des plombes, le temps de décortiquer le truc à fond mdr.

Il y a pourtant un truc qui me travaille, c'est que j'ai pas l'impression que ça joue en ma faveur cette Image, j'ai plutot l'impression que plus on me dit des phrases du genre "j'ai l'impression que ton cou rétrécit encore chaque jour", ou "encore un peu et tu disparais complétement", pire c'est. Au lieu de me faire réagir cela m'enfonce plus qu'autre chose, malgrés moi. Je n'ai qu'une envie, c'est de maigrir encore, rien que pour voir les réactions, juste par défi, juste par...je sais pas. Vous savez ce sentiment qui vous porte à l'extrême, comme si c'était une épreuve de force, un truc ou on doit AB-SO-LU-MENT montrer à tout le monde qu'on est encore là, et en plus, au mieux de la forme malgrés tout. Ridicule quand même, soit dit en passant...parfois ça me fait rire toute seule, parceque franchement des fois c'est trop, trop, c'est carrément débile même comme comportement. Surtout que les autres en ont rien à foutre.

Je sais, bien évidemment, que c'est une pensée à éliminer. Je sais que c'est l'un des travers de l'anorexie (parmis tous les autres), je constate aussi qu'il est difficile de l'éviter complétement.
Bref.

Sinon j'ai pris la décision d'aller fréquemment d'aller au marché pour tenter de diversifier mes fruits et légumes, qui se résumaient au concombre, aux courgettes, et aux pommes. Beaucoup d'asperges aussi.Bouillons de légumes lorsque j'ai pas la possibilité d'avaler quoi que ce soit et que je  m'oblige. Pas trés diversifié tout ça...lol, et puis je me dis que le marché c'est plein de couleurs agréables, des trucs auxquels on avait meme pas pensé, des saveurs différentes, ça me parait pas mal.
Et avoir un contact avec les vendeurs, ces gens qui te vendent leurs propres produits avec leurs mains tannées et noircies pas la Terre, ça change des stands insipides de la premiére grande surface venue...Y a pas photo.
Je m'intéresse également à chaque légume, à savoir ses propriétés, ce qu'il apporte au corps, au lieu de ne regarder que la valeur calorique. Et je vous jure que ça change tout, c'est pas la même démarche...et c'est con, je fais ça depuis que je suis rentrée, une semaine, et je me sens bien dans mon corps.
Enfin je veux dire, là, pour le coup j'ai l'impression d'être vraiment saine. C'est bizarre.Mais si bon.
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1 mai 2006 1 01 /05 /mai /2006 16:47

Voila.

Me voila à la maison.

Je suis rentrée vendredi dernier, samedi je travaillais au musée. J'ai vite éludé les questions, bien que personne ne soit duppe. Mais je me fous de ce qu'on peut penser, royalement.

 Je crois que je rentre au moins reposée, c'est déja à prendre. j'ai un traitemen contre les insomnies, l'anxiété. Bref, comme d'hab; des anxyolitiques, anti-psychotiques, somniféres, antidépresseurs.

Je m'attendais à quoi de plus aprés tout?

Au moins j'ai renoué avec le milieu psychiatrique que j'avais lachement abandonné il y a un an tout juste.

Depuis quatre ans, tous les mois de mars, je me fais l'HP.Etrange. Bizarrement, vraiment, je viens de me rendre compte que cette période correspondait à une certaine date, qui est rangée dans la cas "A oublier de toute urgence".

Personne ne comprend rien,on ne remarque que ma maigreur, on ne fait que me dire "hey, faut que tu manges sinon ceci ou cela". Je sais tout ça, merci, je crois que j'ai fait assez longtemps pour savoir tout ça, c'est gentil mais merci.

Ce dont tout le monde se fout, c'est que la maigreur c'est juste une conséquence, une conséquence de toute la merde qui s'est entassée dans mon cerveau. la maigreur on s'en fout, oui je sais que je suis maigre. Oui je sais qu'il y a des risques, et oui, ils y a des risques vitaux. C'est bon, c'est fini? J'ai envie de leur dire.

Mais ça ne se fait pas, on peut pas leur dire ça à tous ces gens qui s'inquiétent, ils y peuvent rien eux.

Juste que j'ai envie de m'en prendre à tout le monde,dès la moindre question, dés le premier contact. J'ai envie de leur fermer leur grande gueule.Pas cool.

L'agressivité refait surface et c'est comme ça. Ma mére est persuadée que je suis en pleine rechute et je me tue à lui dire que ça va, ce qui est vrai, bordel de merde, je vais bien. et si elle continue, je vais finir par taper une vraie crise d'angoisse et ça va être vite réglé.

Voila le probléme, c'est que je vais justement bien. Je suis meme plutot sereine. je ne fais plus attention à mon poids depuis longtemps parceque ce n'est pas important, ou plus important plutot. Enfin je veux dire, bien sur, il faut que je me sente légére, ça c'est net, ce qui implique une certaine rigeur, évidemment, cependant j'ai pas de balance chez moi et ça va trés bien. Je ne m'oblige pas à manger, ni à jeuner, c'est juste que j'ai un régime végétalien, et meme si je me bourre de légumes, ce qui est compensé par un jeûn non calculé non plus, en général, je prends pas un gramme, mais je peux en perdre, ça arrive. C'est devenu une sorte de...je sais aps, c'est une hygiéne de vie. Rien n'est plus calculé, je ne pése rien, mes repas ne sont plus prévus comme avant, tout est cool.

 

horreur, en écrivant je me rends compte que ce n'est pas parceque ça va mieux, mais plutot que je prends ça comme une fatalité, et que je baisse les armes. Je ne calcule plus rien parcequ'en fin de compte je m'en fous.

Vous allez vous dire "ben qu'est ce qu'elle nous fait chier celle la, t'as qu'as continuer comme ça si tu veux pas guérir on peut rien faire pour toi", et vous avez surement raison.

Je veux guérir. enfin, je m'en fous un peu, mais c'est juste que je voudrai quand meme pouvoir avoir le moral au top, rire vraiment et surtout avoir des émotions. Et avoir des enfants. Et mourir vieille.mais pas grossir.

Vivre ou maigrir, faut choisir, et putain de merde, ça peut paraître futile comme choix, mais parfois j'ai l'impression que c'est une décision vitale chez moi.

Pour l'instant, on a cas dire que ma vie a repris, je retravaille, le week end a été dur à cause de toutes les rumeurs que l'on a lancé en mon absence un peu inexpliquée et brutale. Toujours est-il que j'ai repris le boulot à temps plein, que ce week end je n'ai pas eu de malaise ni dans les escaliers, ni en salle fumeur, ni nullepart en fait, et que ça c'est déja un point +. Je me suis mis de l'autobronzant et j'ai bonne mine, je l'ai piqué à ma mére et je sais aps apparemment c un truc bien parceque je ne suis ni orange (ça serait con) ni barbouillée de traces (humiliant). Ca aussi, c'est +, on se dit moins "dis donc, t'as vu la gueule qu'elle tire, on dirait une morte vivante..."

Alors j'ai repris ma vie. rien de changé, rien d'absolu. On verra bien. Besoin de temps. Besoin de me remettre de ce voyage quelque peu spécial dans le monde pathologique, dans les "fantaisies" ou folies humaines.

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22 avril 2006 6 22 /04 /avril /2006 13:00

Merci à vous tous.

je suis surprise de découvrir à chaque fois de nouveaux lecteurs...

Ravie de pouvoir contenter certains d'entre vous, j'ai toujours aimé les mots (et non les maux...) , et je suis flattée de lire que mon écriture plait.

Lisanka, merci de tes passages ici, j'ai commencé à te lire et sache que tu me touches toi aussi, par ta franchise, ton naturel et ton honneteté, qui vont de pair avec ta lucidité sur la maladie. Maladie qui laisse place au plaisir, à la bouffé d'air frais, enfin de l'oxygéne, je te jure, ça fait plaisir à lire.

je suppose qu'ici est juste une transition vers quelques chose de mieux. Je commence à me lasser de ces transitions, mais peut-être qu'aprés ce sera différent. je l'espére.

Tige de Bamboo, je pense à toi aussi et éspére que tu supportes bien. je vois qu'on est synchro, je préfer sourire aussi. Rassurée en tout cas car je sentais bien qu'il y avait danger dans tes mots qui glissaient vers l'abysse...Je préfere te savoir là-bas, j'éspére dans un bon service.

Diane, je suis passée sur ton blog et ai vu que tu avais encore perdu, mais que tu avais passsé de bons moments. As tu passé de bons moments parceque tu as perdu de poids?... dis moi que non, cela devient dangereux ma belle poétesse. Je t'embrasse.

Mono, merci pour ton passsage. Merci. je t'espére en forme. Ou juste bien.

Laurence tu es passé sur mon autre blog. D'accord avec toi :-)! Merci d'être là comme tu le fais.

 Alex, j'ai bien reçu ta lettre. J'essaie d'écrire ici mais c'est dur, j'y arrive aps tellement, les idées ne sont plus trés claires. C'est comme si la bulle prenait trop de place et que la réalité s'étiolait petit à petit, l'esprit ne suit plus. J'éspére que ça va. Que tu fais pour que "ça" aille tout au moins.

Moi, je vais, tout court.

Je ne sais aps trop comment, mais je suis là.

Pas vivante, mais pas encore morte, je suis là...

Visage blême, rien n'a évolué par ma faute, mais je suis toujours là, et je veux pas continuer à fondre dans la folie, et  l'esprit sans le corps ne sert à rien, alors faudra bien se résoudre un jour à le laisser comme il est, enfin.

Aprés tout le corps c'est juste un réceptacle, juste un truc pour nous véhiculer.

Je ne comprends pas prquoi il me pose autant de problémes, il ne devrait pas pourtant, parceque contrairerement à d'autres, toutes les piéces marchent au poil.

La derniére fois, un malade m'a dit; " Dieu t'a donné un corps, c'est pêcher de le détruire comme tu le fais. En fait, toi, on devrait te mettre la tête sur un autre corps, quelconque, et une autre sur ton corps. Elle saurait se satisfaire de ce corps que tu malatraites autant, elle.

Toi, t'es une niquée de la tête, c'est pas le corps qui merde, c'est Toi."

J'aime discuter avec lui. Il est musulman et parle du Coran si bien, si simplement, que je pourrais l'écouter des heures, j'ai l'impression qu'il me raconte une histoire. sans être prosélite, bien sûr; il ne cherche pas à me convertir ni quoi que ce soit, juste à satisfaire ma curiosité, puis m'informer. Partager avec moi ce en quoi il croit, me donner la possibilité de connaitre un peu ce qui effraie tant aujourd'hui.

Cet homme a l'air plein de sagesse. On passe de longs moments ensemble, entre quelques paquets de clopes, à regarder dehors, en silence. Ces yeux sont petits et trés noirs, les cils longs et séducteurs, les comissures relevées de ceux qui sourient à la vie, beaucoup, meme quand...

Le nez petit et droit, des gens malins, la peau et tannée, ridée à souhait, de ceux qui ont vécu, beaucoup. On ne parle jamais de nous. J'aime ces rapports.Il prend ses cachets en riant, son ostéoporose le fait souffrir, mais je ne sais pas où il puise sa force pour rire, rire comme il le fait.

 

Forts. Ce qui est étonnant, c'est la clairvoyance dont il fait preuve, c'est déstabilisant à la fin, comment peut-il savoir autant de choses sur moi sans que je lui dise quoi que ce soit?...

Est ce que je suis si prévisible?

Bref.

Prenez le temps de vivre, à bientot.

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16 avril 2006 7 16 /04 /avril /2006 22:51
Voila deux semaines que je suis maintenant hospitalisée en hopital psychiatrique, arrangement que j'ai négocié durement avec le psychiatre. Je profite d'une journée chez ma maman, qui m'a trimballée un peu partout aujourd'hui, permission du W.E...
J'ai échappé à l'hospitalisation au CITD de Lille. Je ne sais plus s'il faut que je m'en réjouisse, ou s'il faut que je me flagelle. Je ne sais pas ce que j'attend, je ne sais pas ce qui m'effraie tant, à part peut être la réalité.
Ici, les patients sont "rééllement" malades, pathologies lourdes, légéres, passagéres ou permanentes. Ca peut faire peur, mais je les affectionne, tous. Ils ne me font pas peur. Eux ont de vraies pathologies, auxquelles ils ne peuvent pas échapper. Ca ne me fait pas peur, parceque je ne suis pas concernée, c'est certain,et tellement lâche surtout. Je les regarde avec admiration, campés dans leurs rôles de malades mentaux, dégénérés, déjectés par la famille, abandonnés là par épuisement, parcequ'ils représentent un poids, intraitable. Et ils trainent leurs souffrances, leurs maux à travers les couloirs qu'ils traversent de long en large tout au long de la journée, ponctuée par les traitements attendus avec hâte. Je les regarde avec affection, me presse pour les aider, les calme, les écoute.
enfin, les "écoutAIS"; aujourd'hui je suis bloquée dans ma chambre, je ne peux plus sortir, parceque ça devenanit frénétique et je m'imposais presque dans la relation patient/traitant, ce qui est pas tellement sain...Surtout qu'on se demande tous qui je suis pour me permettre de soulager la douleur d'autrui, quand mon corps gueule la souffrance de tout son poids.
Je ne peux pas sortir sans être accompagnée, et n'ai le droit qu'à une demi-heure tous les deux jours, avec une pomme.
Je mange comme je veux et n'ai aucun contrat ou quoi que ce soit, à part des activités trés restreintes, c'est à dire pas sortir et encore moins participer aux cours de sport...en gros j'ai le droit de rester dans ma chambre à regarder le jardin, par les 7cm d'ouverture qu'offre la fenêtre. Je rumine beaucoup, le temps est long, les appels téléphoniques limités mais pas interdits, finalement c'est pas si mal.
je ne veux recevoir aucune visite, d'autant plus que je sais parfaitement qu'à l'issue de ce séjour je n'aurai pas grossi; je ne suis pas là pour ça.
Cela ne dépend que de "mOi".
est ce que je vais me faire ce plaisir là?
Je peux ne pas grossir, mais le sens invers ne marche pas; cette semaine, j'ai réussi à perdre un kilo (insomnies dues au lieu, aux souvenirs qu'il engendre, le stress, le ruminement, les exercices nocturnes...), et cela n'anonce pas une sortie trés proche. J'ai le droit de disposer comme je l'entend, aprés la signature d'une décharge.
Seulement il est convenu, avec ma mére, que si rechute il y a , HDT tu auras.

J'erre sans but en attendant le prochain traitement, les prochaines sources d'une évasion soudaine, traversant les murs bétonnés je m'accroche aux nuages dans l'attente d'une nouvelle vie.
Il fait bon, je m'envole doucement avant la désillusion de la nuit.
Les cris réveillent, je sanglote silencieusement avant de me prendre la lumiére d'une lampe torche en pleine face. "Mademoiselle, vous devriez dormir maintenant!" Qu'est ce q'ils croient ces abrutis, qu'on le fait exprés ou quoi? Aller tiens, jvais me faire une nuit blanche, j'irai mieux aprés, c'est bien connu!!!? J'avais envie de lui hurler "mais va te faire foutre connasse!", mais je ne pense pas que ça joue en ma faveur, ni que ce soit trés poli, et surtout je trouve que c'est un peu hâtif comme jugement, il y a plus objectif tout de même...^^

Je ne sais pas encore ce que va m'apporter cette hospitalisation.
Les résultats des analyses ne sont pas bons, mais je ne suis pas prête à me laisser faire, alors...
En attendant, les pansements sont la pour compenser. on sait bien que ça va se décoller, mais on en remet toujours, dans l'espoir que ça cicatrise quand même. L'HP est un de ces pansements. Cela offre juste un "mieux-etre éphémere", on le sait tous. Le psychiatre me l'a confirmé sans honte, tant qu'il n'y aura pas de traitement de fond, je serai toujours entre les deux...
Je ne repartirai pas guérie d'ici, ni plus lourde ou je ne sais quoi. Je repartirai juste reposée.
C'est déja pas mal, c'est sur.
mais je me demande ce que je fous ici quans meme parfois. Non, en permanence en fait.
C'est le résultat d'une prise de bec avec le psychiatre, voila ce que c'est.
Une putain d'anorexique endurcie qui refuse les soins propres à sa "pathologie".
Cela ne dépend que de moi. On peut pas me forcer à aller dans un de ces centres.
Y avait l'air d'en avoir des biens dans sa liste.
Pour les autres. Pas pour moi, ça non.
Mais quelle grosse conne. Pour qui je me prends?

je suis malade, et j'en souffre, pas la peine de jouer les surhumaines. Seulement...

J'ai tout le temps possible et inimaginable pour ressasser tout ça.
Les causes, les pourquoi.
Toutes les clés je les ai.
Toutes les questions ont des réponses, qu'en toutes ces années, (trop dailleurs) j'ai pu trouver.
comme si j'avais tous les ingrédients mais pas le mixeur, pas la recette...
Je vis dans le passé, un passé qui me fait peur et qui me reste dans les tripes.
Un passé désagréable, qui me retient là.
au fond de mes nuits, réveil anachronique, cauchemardesque.
La douleur m'arrache au pseudo sommeil, elle me brule le ventre, lacére les viscéres. "salOpe, saLope!"
Je ne veux plus être Elle, petite putain sans états d'âme, anémique désirable, séduisant le moindre peitt bout de drogue, la moindre goutte d'ethanol, quelquesoit les chemins à emprunter.
Le morceau de viande avait déja servi, que pouvais-je perdre aprés?
J'ignorais tout des conséquences.
Une fois que l'on a viré  sa dignité, la retrouver parait impossible. Insurmontable.
Une fois que l'on s'est acharné, comme une forcenée à se salir, encore encore et encore, sans cesse, d'une maniére perverse, minutieuse, sadique, merde, qu'est ce qu'il reste comme bouton pour fair marche arriére, ou "pause", pour mettre un peu de censure, ça et là...

Et j'erre, j'erre dans 10métres carrés, décolle et recolle les pansements. Regarde les marques.
Je n'ose pas encore toucher.
Les autres m'appellent juste l'anorexique, ça les fait rire doucement de me voir faire mes caprices, l'assiette vide et la tête haute dans le réfectoire. Ils s'amusent de mes réponses aux autres médecins, s'amusent de mes raisonnements idiots, que je tente de ridiculiser au possible pour les voir rire. De paraitre lucide, sure de moi, forte. Bon public.
Je ne suis pas une vraie malade, pas comme eux.

On s'échange les traitements, biaise les soignants,vole du sucre, des desserts, des biscuits ou du pain pour les diabétiques, les patients sous cortisone.
Parfois je prends de la bouffe moi aussi, sous les regards ébahis du corps médical, qui déchante vertigineusement lorsqu'il s'aperçoit de la distribution bruyante qui s'ensuit.
des vrais gamins.

On se fait plaisir, on me finit mon assiette quand j'ai voulu faire un effort qui s'est averé vain.
Finalement on s'aide pas vraiment ^^
On dirait des gamins.
je m'en fous.
Je ne retserai pas ici longtemps.
J'attends quelques résultats d'analyse, me repose, regagne le putain de kilo que j'ai perdu et repars.
J'ai un contrat intérim qui commence dans 2 semaines, et j'ai pas le droit de le louper, pas le droit du tout même. Les finances sont au plus mal...

Merci à vous tous pour vos messages de soutien.
cela m'a touchée sincérement...
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31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 18:20
Rdv incertain aux urgences pour voir mon Psychiatre.
Cela fait un an  que je ne l'ai pas vu et j'ai honte.
Peur de sa réaction, peur de me peser devant lui.
(Il faut que je sois obligatoirement seule pour me peser, avec une espece de cérémonial ridicule).
Je l'ai appellé hier, aprés une longue nuit de retounrement de cerveau et de clopes directement dans les poumons.
Je pars sans savoir la suite;

Un IMc un peu bas, faut le dire, je commence à ressentir la fin.
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28 mars 2006 2 28 /03 /mars /2006 15:00

" tu étais tout le tems morte de rire, avec tes grands yeux de rêveuse, noirs d'un caractére entier...Tu tombais tout le temps, tu étais toujours couverte de pansements quand je t'emmener marcher; tu voulais aller partout, tout le temps. Avec ta mére on t'emmenait toujours, on était à trois en permanence..."

"est ce que ça va? A quoi tu penses?Dis moi...pourquoi tu dis jamais...j'en ai rien à foutre de ta représentation moi, je veux t'entendre, s'il te plait...tu crois que je vois rien? Pourquoi tu restes pas un peu à la maison, tranquille, on le dira à personne..."

J'ai des parents qui m'aiment beaucoup, et peut-être une enfance un peu particuliére, privilégiée non pas dans la matérialité mais dans le plaisir, dans la sensation d'être invincible tout le temps, léger, ensemble. Mais on dirait bien que la culpabilité que j'ai en moi depuis toute petite a tout foutu en l'air, tout de suite.

Je m'en suis toujours voulue d'avoir foutu en l'air, ou plutot "limité" l'avenir de ma mére. Je suis née trop tot, au forceps. Elle était encore au lycée. On m'a mise dans une éspéce de couveuse, je dois etre predestinée à être bleue ^^.

En dehors de chez moi je ne parlais que trés peu, à tel point que mes maîtresses se trouvaient fort mal à l'aise en ma présence. Il n'était pas question pour moi d'aller à la cantine, au risque d'hurler à lein poumons jusqu'à ce qu'on vienne m'enlever de là, pareil aux cours de danse classique; l'expérience fut trés breve. Plus tard, en comtemporaine, on me dira "la brune là bas, c'est bien mais il faut Ab-sO-lU-meNt que tu rentres ce ventre!" Pas que j'étais grosse, juste que je me tenais cambrée, le ventre en avant, comme une touriste. pour faire chier, ma seule motivation. je détestais cette prof.

Il n'y a que l'équitation qui me sortira un peu de ma coquille. Finalement je lui dois beaucoup. Je n'ai aps bcp de souvenirs, sauf les disputes violentes et passionnées de mes parents, leurs mariages respectifs, le chaos de ma répartition chez l'un ou chez l'autre, les 7 naissances de mes fréres et soeurs, quelques évenements marquants. Mes années collége, que dalle.

L'arrivée de mes règles à 14 ans, tant attendues...à la traine par rapport aux autres, j'étais plate comme une planche à pain et l'allure d'un garçon avec mes cheveux courts et mes lacunes en maquillages et autres accessoires. J'ai chopé un bassin fécond, des épaules de sportives du à l'entrainement que m'a fait suivre mon pére. J'adorais qu'il s'occuppe de moi, même si des paroles avec auraient rendu cela plus léger.

J'oublie beaucoup de choses, tellement d'images remontent...

Lorsqu'on a jugé bon de m'arracher mon innocence, l'innocence de ma toute nouvelle feminité, je me suis gentiment retirée dans ma bulle que je m'étais finalement créee depuis toute petite, en même temps que le noir profond de mes yeux avait emporté toute la lumiére de ceux-ci.

J'ai fini le travail avec acharnement. Je suis remontée dans la bulle, et mon corps y est resté. En bas. je me sentais pas tellement concernée par ce qu'il se passait, moi j'étais en sécurité, j'avais le cinéma, le dessin pour mon esprit. La drogue, l'alccol et le cul c'était pour l'autre, aprés tout, c'était une répartition comme une autre, comme deux associés. Y en a toujours un sur les deux qui essaie d'entuber l'autre. Dans ce cas, il avait essayé, mais y était parvenu tout à fait. 

mes pantalons sont devenus moins larges, je voulais mettre des petites tailles, mais elles finissaient toujours par devenir trop grandes.

C'est l'histoire d'une fille qui va. Qui va, au fil du vent, sans jamais s'arreter, parceque ce n'est ni le lieu ni le moment qu'elle a choisit. Seulemnt parcequ'elle est trop indécise...Un jour ça la perdra, les reves sont toujours la, en pagaille, trop de choses, trop d'informations, d'images, tout est saturé,agressif.

"trop d'imagination, trop passionnée, trop émotive"

Comment peut-on être "trop" dans ces domaines?

A force de vouloir être moins, voila à quoi je suis réduite; je suis juste "trop".

"Mademoiselle, vous avez une personalité excessive, extrêmiste"..."apprendre à vous canaliser"

Sur le coup, je comprenais juste qu'il allait falloir m'autoflageller pour sortir de cet endroit glauque où l'on m'avait placée. "Pour que tu prennes du repos"

Finalement je n'ai pas eu grand chose à faire; on m'a juste administré certains outils à prendre à heure fixe, quotidiennement, pendant quelques années. Tellement canalisée qu'au final tu ne sais mem plus qui tu es vraiment. tu commences à développer d'autres pathologies dont tu n'es pas maître, quelques addictions en plus et le peu de lucidité que tu as ne t'améne qu'à la Ts, tellement foutue.

J'ai continué l'autoflagellation proprement, sans dépasser, juste en dérapant doucement, silencieusement.

Je me suis créée moi même ma belle petite prison aux barraux d'or massif et aux sols crasseux. il y y bien une porte ouverte sur l'extérieur quelque part, mais la petite fille est bien trop occuppé à se regarder derriére les barreaux pour partir à sa recherche.

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28 mars 2006 2 28 /03 /mars /2006 13:52

Je suis montée sur la balance ce matin, me suis forcée.

Me suis forcée parceque je voyais bien qu'y avait un truc qui clochait.

mes malaises deviennent trop fréquent pour que comme d'habitude je passe au dessus.

Dans la rue la derniére fois ils voulaient absolument appeller les pompiers, j'ai du prendre sur moi et éclater de rire en leur disant que tout allait bien, cela m'arrivait parfois, c'est tout. Le couple avait l'air  icon_rubbingeyes.gif. M'ont dit que c'est comme s'ils voyaient ressuciter qqqun en direct icon_wink.gif


J'ai peur, j'ai peur aprceque j'avais jamais été "à ce point".

On m'avait déja dit dans mes pires périodes que j'avais de la chance, parcequ'à ce qu'il parait j'ai un organisme solide compte tenu de mon état trés limite.

Lorsque l'on m'avait posé la sonde l'année derniere j'en étais pas là non plus. J'étais un peu "plus".
Là je suis "moins".

J'ai du m'asseoir.
me remettre dessus, 2 fois, 3 fois, en éspérant surement que la donne allait changer.
me regarder dans la glace, réaliser.
ne pas me reconnaitre.
Toucher la paille qui me sert de cheveux.
J'ai froid.
Cette nuit j'ai revé que je me couvrais de poils, partout.
Celle d'avant j'ai revé que ma soeur se pendait. Je ne sais pas pourquoi, tout est tordu, tout cela n'a pas de sens, et je fermais els yeux.
Jusqu'à ce matin.
C'est là, que j'ai réalisé. Comme un réveil en enfer.
plus d'illusion possible.
Je me suis mise à pleurer comme une gamine, comme une gamine qui aurait cherché la merde et qui se plaindrait d'être dedans pour de VRAI.
Faire une crise de nerfs, c'était surement pas 'lissue espérée de cet épisode, mais c'est ce qui s'est passé malgrés moi; comment rester calme lorsqu'on est seule responsable de la perdition???

"si vous arretez le suivi maintenant, vous reviendrez me voir dans quelques années, 25 kilos"
mais quelle conne.

S'il vous plait, le jour où votre psychiatre vous dit ça, ne vous sentez pas pousser des ailes dans le dos, vous ne serez pas plus forte, n'arretez pas.

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de ma Maman, 40 ans.
j'en ai 20.
Je sais pas ça me fait bizarre de penser à ça.
Sais pas pourquoi je l'écris.

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22 mars 2006 3 22 /03 /mars /2006 16:56
Je me suis maté ça cette nuit, c'est une copine qui me l'a prêté, j'ai trouvé ça hyper bon.
Bon, évidemment, faut dire, entre Al Pacino (j'en peux plus dès que je le vois, je sais pas pkoi :) ) et johnny Depp, bon ben voila quoi...
Bien sur, c'est un film un peu dépassé aujourd'hui , c'est carrément kitsch faut le dire...
Mais le scénario putain il est génial. Ma vraie version de l'amitié, elle est dans ce film.
Franchement, pour passer un bon moment entre mafiosos, ce film est génial, il m'a fait rire, mais je voulais pas arriver à la fin parceque je l'aime pas...enfin j'en dis pas plus.
Johnny il est canon dans ce film.
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*Anorchidea*

  • : [La pÂleur mOntre JusQu'où le cOrps PeUt cOmprendRe l'âMe]
  • : Le pardon ne pouvant s'envisager, seule une vengeance violente, une décharge de tout ce qu'il y a de mauvais, malsain, au plus profond du subconscient, pourrait permettre de ne plus penser aux noirs souvenirs qui gangrènent ma chair me rendant chaque jours un peu plus malade. Mes pieds s'enlisent, mon esprit les suit. Je me perds. L'anorexie fait partie de ma vie depuis trop lontemps.
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