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23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 10:52

Aujourd'hui je ne travaille pas.

 

Hier je me couche en  me disant hmmm...dormir...pitetre aller a la mer pour y voir mes grands parents tranquille.

Je m'endors sur de belles ondes.

J'ai mis les piXies en marche, et je jubile. Je trouve pas le sommeil mais c'est pas grave.

4h, je ne dors pas.

En fait j'ai faiM.

Toute la journée quand je bosse, je dépense amplement les calories de la salade avalée au lance pierre le midi.

Le soir je suis fatiguée, et souvent j'"oublie" plus ou moins de manger, je n'ai pas faim, je suis juste épuisée.

Mais là, 4h, pas moyen de dormir pour tromper l'ennemi.

["Une pomme et c'est tout."]

La réalité est toujours loin de  ce que l'on éspére, toujours.

Au réveil, de ce que n'appellerai pas une vraie nuit mais plutot quelques instants de répits volés, je ne garderai que les yeux rougis et gonflés de cette escale frigo.

°[Tout du moins, j'éspére que ce sera la seule trace en moi.]°

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22 juillet 2006 6 22 /07 /juillet /2006 20:41

[<----Sur mon bateau de star...j'ai vu ça...et j'en ai  pris plein les yeux...^^]

 

Je vais bien. Je me sens bien, j'ai parfois l'impression d'être utile, et puis je partage beaucoup en ce moment. Oxygéne. Me demande si je vais pas faire une overdose de toutes ces bonnes choses^^. Ce qui est pas nocif, jconnais pas bien...

J'ai passé une bonne journée dans "ma" biblio, et chouchoute les ouvrages. Je me donne à fond, je veuxme rendre utile, prendre des initiatives et pas être le boulet de service, tout le temps dans leurs jambes à leur demander ce que je peux faire. J'observe, je fais. J'aime ce lieu, les gens qui viennent y glaner quelques mots d'évasion, des histoires féériques, des gamins en mal d'amour qui viennent chercher une part de rêve dans ces images pleines de couleurs, et ces histoires  imaginaires.

 J'aime voir leur sourire, j'aime parler du quartier avec eux, avec des phrases à la con, toutes faites, juste pour leur soutirer un sourire.

Je bosse dans un quartier d'HLM. Avec des enfants qui ont la tete pleine de poux, et surement la vie dure. Parfois je vois des personnes arriver, les yeux bouffis, rougis, ou tellement courbés qu'on dirait qu'ils vont bientot pouvoir toucher le sol avec le nez, d'autres cernés comme je l'ai jamais été, d'autres qui gardent le sourire et la tete haute dignement, les yeux vides, des vieux vieux vieux ridés, creusés, si expressis,beaux, les yeux lumineux, gentils comme pas permis ...Et tous viennent chercher la meme chose ici, la fiction.

Se projeter quelques heures, quelques jours dans une vie qui n'est pas la notre,dans un monde qui n'est pas le notre. Suivre avec tension une enquete pour éviter le quotidien monotone, des histoires à l'eau de rose pour se transférer sur la plantureuse héroine, les destins croisés, les remises en question, les voyages, les horreurs, la poésie...j'en passe...

L'évasion est de mise.

J'y vais avec eux.

Je lis des histoires à des gamins paumés. Qui ont eux meme des parents dépassés.

La vie se montre dure parfois.

Je n'ai rien changé à mon comportement, si on veut parler de la profondeur des choses. J'oscille toujours entre 36 et 38 kilos. Je suis toujours malade et jeune toujours le maximum.

Juste, je suis devenue récéptive à mon environnement. J'observe, je reçois des autres. Je discute calmement. Ne m'en vais plus dans mes retranchements coupant court à toute forme de communication. Ne me braque plus autant. Bon, ok, jsuis toujours agressive, d'accord, j'avoue,mais...j'apprends à gérer, l'utiliser autrement, d'ou mon acharnement au travail. Y a du boulot, je le fais. Avec énergie, voila ou elle passe..J'essaie d'être attentive à ce qu'il se passe autour.

Je croyais l'etre avant, mais c'est faux. Je ne regardais que ce que je voulais bien voir, avec MON interprétation et gardais tout pour moi. Ne voulais rien recevoir. Penser à ma bouffe à moi, ce que j'allais faire comme exercice ce soir, à combien de grammes j'aurais réussi à perdre aprés cette journée, dans mon ptit studio, devant ma ptite télé, dans ptite vie de merde étriquée dans mon frigo.

Et mes chiottes, tant qu'on y est, on a cas les inclure.

Hé ben  mon vieux, à l'extérieur c'est frais. Ca sent ni le détergent, ni la mort, ni la gerbe, ni le mal etre.

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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 02:17
  Livre - Les Yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol
 

DE KATHERINE PANCOL

CATEGORIE : LITTÉRATURE FRANÇAISE XXIÈ
Date de publication : 2/3/2006
Editeur :
Albin Michel
Pages : 652 - Prix du livre : 22.5 Euros
Commander avec -5% de remise

LA NOTE EVENE :

 En savoir plus sur LES YEUX JAUNES DES CROCODILES avec Yahoo Search

Conseiller le livre 'LES YEUX JAUNES DES CROCODILES'
à un ami

«Je vois tout, je sens tout, mille détails entrent en moi comme de longues échardes et m'écorchent vive. Mille détails que d'autres ne remarquent pas parce qu'ils ont des peaux de crocodile»
Extrait du livre "Les Yeux jaunes des crocodiles"




RÉSUMÉ DU LIVRE

Deux soeurs. La quarantaine. Iris, belle, très belle, riche, élégante, parisienne. Autrefois étudiante brillante, elle s'est mariée, et sa vie se résume en un tourbillon vain. Iris s'ennuie, rêve de devenir une autre. Joséphine est une littéraire, historienne spécialisée dans l'étude du XIIe siècle. Beaucoup moins belle, beaucoup moins à l'aise dans la vie. Mariée, elle a deux filles, vit en banlieue et se bat pour tenir debout. Un jour, à un dîner, Iris prétend qu'elle écrit. Entraînée par son mensonge, elle persuade sa soeur d'écrire un livre qu'elle signera, elle. Abandonnée par son mari, acculée par les dettes, Joséphine se soumet. Elle est habituée : depuis qu'elles sont enfants, Iris la magnifique la domine. Le destin de chaque soeur va basculer.

LA CRITIQUE EVENE
LA NOTE EVENE :

Katherine Pancol aime raconter des histoires de femmes dans la tourmente. Devenue maître du genre, elle livre avec 'Les Yeux Jaunes des crocodiles' quelques 650 pages de vies entremêlées. Le récit est bâti autour d'un mensonge. Iris, la quarantaine, mène une vie bourgeoise 'réussie' mais s'ennuie ferme. Au cours d'un dîner où elle rencontre un éditeur célèbre, elle prétend, pour l'impressionner et impressionner les autres, être en train d'écrire un livre. Tombée dans son propre piège, celle qui n'a jamais écrit une ligne, demande à sa soeur Joséphine, brillante chercheuse spécialiste du Moyen Age au caractère effacé et dont la vie sentimentale tourne au désastre, de l'écrire à sa place. Cette situation va les emmener, chacune leur tour, dans des chemins inexpérimentés jusqu'alors. La reconnaissance, tant espérée, pour l'une, et la réussite financière et sentimentale pour l'autre. Plusieurs générations se croisent. La mère de ces deux soeurs et les enfants de celles-ci font partie intégrante de l'histoire et on se rend compte que finalement, tous ont le même but : accomplir leurs désirs et trouver un endroit où la vie soit douce. Katherine Pancol fait le portrait de femmes libres mais malheureuses, qui essayent de mener de front carrière, famille, réussite sociale. Seulement, l'insatisfaction de cette génération de femmes est patente.
Les personnages de
Pancol sont pleins de vie. Ils affrontent les situations, chutent parfois mais se relèvent toujours. Un roman positif qui montrent des personnages en quête d'eux-mêmes et en quête d'amour. Quant au titre énigmatique, nous vous laissons le soin de découvrir quel secret il renferme...
Héloïse Padovani

C'est ce livre que je suis en train de lire, et qui est ma foi, pas mal du tout.

Désolée, la critique est tout droit repechée du site evene...pas eu le temps de la faire moi-même...[et puis  soyons clares, la mienne aurait été bien plus pertinente! :D ]

ON dira que comme ça, vous avez tous les liens... ;)

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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 02:10

et pourquoi y  pas un seul fond qui me plait? Merdasse, pour avoir les autres faut payer, et forcément c'est les plus beaux, j'aurais du faire gaffe avant de m'installer ici, f'chier!

(ça va y a pire comme drame, ouf, tout va bien lol)

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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 01:40

Na!

         Juste parceque tout va bien

Que j'ai passé une excellente soirée, avec mes Amis. avec une majuscule, s'il vous plait. Mes doigts de la main.

Parceque j'ai mangé une salade trop bonne, meme si j'ai fait ma chiante et que je leur ai fait enlever plein de trucs dedans.

Et t'façons j'en avais rien à foutre, parcequ'au moins j'ai partagé un truc.

et que ça m'a fait plaisir de manger avec eux.

Je viens de passer une semaine extra, quand meme, je vais pas cracher dessus malgrés les tensions.

Que j'ai quand meme fait du bateau, ma crepe au soleil, que j'ai vu une méduse de prés, qu'on s'est arreté dans des criques sauvages, et plein d'autres choses aussi.

et qu'aujourd'hui j'ai entamé le premier jour de boulot, parceque jsuis prise à la biblio! :)

Grand soulagement...

Je vais avoir plein de sous et pouvoir claquer toute ma tune à Marrakech en septembre, trop bien lol.

                                                           Parceque je pense qu'il fallait que je l'écrive, et parceque j'ai pas b'zoin de me justifier d'abord non mais d'abord...

 

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17 juillet 2006 1 17 /07 /juillet /2006 22:23

Aujourd'hui je me suis trainée toute la journée chez moi. Allanguie au soleil, je me liquéfiais, tiraillée entre l'ennui et les pensées malveillantes qui s'y mêlent inéluctablement.

J'ai dailleurs lu pour me distraire un livre pas mal du tout qui fait sourire, qui trace des destins mêlés, des personnages humains, attachants ou rebutants, et qui pourtant nous ressemblent tous un peu. Bref, je vous le présenterai tout à l'heure;  "les yeux jaunes des crocodiles".

J'ai tourné en rond, à la fois sur le transat', puis sur internet, puis re-sur le transat', fait trop chaud, j'ai la dalle fait chier, je m'asperge un coup d'eau glacé (pour les cuisses et les fesses...), fume une, deux, trois clopes, relis...au final je n'ai jamais trouvé ma place dans cette journée, que je pourrai qualifier de perdue.

Ma mére est rentrée en fin de journée, et puis on a discuté un peu. Elle ne me trouve pas en forme ces temps-ci, que ça fait un moment que ça dure. Me demande si j'ai encore des angoisses, comme avant, pourquoi je fais des insomnies, "c'est qu'y a quand meme un truc pas  normal à ton age" .

Moi, je trouve qu'avant ça allait bien et que ces temps-ci c'est juste que je suis stressée à cause du contrat que j'ai raté (ou non, je saurai demain). En plus, je ne pense pas me mentir. Mais quand c'est comme ça, j'ai le visage fermé, et je parle peu. J'essaie juste de vaincre la faim, d'éviter (sans réussir) les miroirs, et de me convaincre que je n'ai pas grossi. (futile, mais seul moyen de me calmer).

ON a discuté de la maladie en général, cela arrive de plus en plus fréquemment, depuis que j'arrive plus ou moins à prendre du recul sur elle. Que je n'ai plus d'angoisses la nuit, et que je n'ai plus besoin de me lacérer les bras aprés une crise. Aujourd'hui, si je la fais, j'ai fauté, tanpis. Il y a d'autres  moyens...et puis elles sont rares. Je suis posée, et j'admets le fait d'être malade.

Alors on a parlé, je lui ai expliqué certains mécanismes, certains "trucs", les conséquences, le vice, cela fait un bien fou. Elle m'a dit qu'elle était sidérée, que plusieurs enfants de ses amis présentaient les memes troubles.

Elle m'a dit que le pire, c'est qu'encore, avec moi, elle sait l'expliquer, elle sait plus ou moins pourquoi j'ai merdé [je merde] autant, il y a plus ou moins des éléments déclencheurs, des facteurs qui ont favorisés cette situation. Mais pour les autres, soit c'est pas encore sorti, soit il ne savents vraiment pas le pourquoi.

Je pense que c'est plus facile d'accepter lorsqu'il y a des explications. Le plus dur doit etre de voir son gosse se détruire, sans savoir pourquoi, en culpabilisant à mort, sans rien pouvoir faire.

Je suis contente de cet échange.

J'ai pu lui exliquer plus ou moins aussi à quel stade j'en étais. Lui faire part de mes obsessions du mont, de ce qui reste inchangé par rapport à quelques temps (notament l'image que je donne aux autres, toujours sous controle, la peur du regard d'autrui), de ce qui a changé, notament les crises d'angoisses, et les crises de nerfs, plus sporadiques mais toujours aussi violentes.

Enfin une conversation posée, sans emportement, mature.

J'aimerai vivement vous souhaiter la meme relation avec vos proches, je sais que ça m'aide beaucoup. De parler sans tabou, de pouvoir expliquer aux gens qu'on aime.

 

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15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 23:10

J'ai lu tous vos commentaires et en suis trés touchée...^^

merci merci merci...et une razzia de bisous!

        Miss Anorchidea s'en était allée sur la cote d'azur à l'improviste, avec sa petite soeur et sa maman. A trois. ça change des sept de d'habitude.

Semaine volée entre filles, ça avait l'air tentant.

Mais on connait bien le refrain. Tout projet tentant, mêlant famille + une durée indeterminée comprenant des repas pris en communauté, est gaché assez vite par l'anoreXie.

Maman a fait abstraction pendant les premiers jours, me demandant même, ainsi que pour ma petite soeur des conseils pour faire un régime. Equilibré, et varié, et de multiples méthodes pour vaincre la cellulite.

Jusque là, pas de soucis, je leur en fais part et on en parle librement et posément. C'est la premiére fois que je partage mes "trucs". Même si j'omets certainement certaines closes du programme.

Alors les vacances s'anoncent donc régime et bronzage. Dans mes cordes.

Premiére épreuve: maillot de bain. Je l'ai acheté et essayé sur le marché, avec une vendeuse plus qu'envahissante qui s'introduit dans la cabine quand tu l'essayes. Cri, pas l'habitude, suis pudique madame, merde alors lol [mais dans le sud y sont bizarre hein...;) ]

 

 

Pas ma taille, ça commence bien. Maman s'impatiente et prend sur elle. M'apporte des tailles enfants. Bref, une fois LE maillot en poche...

... épreuve n°2: exhibition sur la plage. Putain, c'est moins facile que je croyais. ça fait des années que personne ne m'a vue en maillot, et surtout pas ma mére. Emmitouflée dans mes fringues, je regarde les autres. Elles sont toutes canons. Je me fais engueuler parceque "je suis ridicule et que c'est nimportequoi, jsuis pas le centre du monde, personne n'en n'a rien a foutre de moi, alors jdois pas faire chier et me foutre en maillot, comme les autres"'.

J'avoue, c'est agréable. Je fais ma biscotte au soleil, vais me baigner et ignore les regards insistants. Je crame: étape n°1 Biafine et pharmacienne affolée °_°

étape n°2 Urticaire dû au stress et en partie à cause du soleil. Re-pharmacie. Re-  °_°

etape n°3 je me fais attaquer par une méduse et je prends sur moi, tandis que l'arriére de mon genou tourne au violacet. la trace est nette, tous les filaments de cette (salope que j'ai envie de crever) méduse se voient. C'est étrange comme empreinte, mais joli à la fois. En fait, ça fait surtout un mal de chien.

[je vous rassure, la série "étape" est terminée ^^"]

A l'appart', personne ne maigrit, elles se plaignent et fabulent devant les étalages de patisseries et de viennoiseries. Bon, je vais être claire, entre nous, aucune des deux ne doit perdre du poids, mais je la ferme. Vaut mieux pour moi. Ouais, parceque question "Ah j'ai grossi beurk" alors qu'y a que dalle euh bon, j'me comprends!

Je déambule dans l'appart' en culotte, tartinée de créme diverses pour mes brulures je peux difficilement faire autrement. Je me fais engueuler parcequ'y a que moi qui maigrit, et que c'est certainement pas une bonne idée de ma part si je veux terminer la semaine.

De pire en pire, je ne supporte pas la chaleur, mon urticaire ne s'arrange pas, je dors trés mal et malgrés ma bonne humeur persistante, j'affole.

Je fais semblant de rien, ma grande passion.

Le soir de la coupe du monde, je ne trouve rien de mieux à faire que de me beurrer la gueule avec mes voisins de tables, savoyards je crois et trés...chaleureux. Bain de minuit à la clé, je ne sais meme pas qui a gagné et je m'en fous, j'ai perdu mon portable, je titube comme une débauchée et ma mére me hurle dessus pour que je me fasse vomir, "comme tu fais d'habitude".

le lendemain, je fais un malaise.

J'ai perdu un kilo dans la nuit. Me demandez pas la méthode.

Les repas sont tendus.

Je me sers allégrement de "ma" ratatouille faite de mes propres mains évidemment, avec de l'aubergine qui capte les lipides, des tomates anticellulite, et bla bla bla. Je me force pour le dessert, mais qui souvent se résume à de la pastéque, tout va bien.

Sauf Maman.

Qui vieillit chaque jour.

Je lui file mes coupe faims, mes diurétiques et mes crémes anticellulite. Elle est découragée.

Me demande sans cesse comment on peut faire le choix de se punir des années durant.

"Comment ? Putain, moi je voulais une fille bien dans ses pompes, merde, E., réagis, putain je sais plus quoi faire avec toi je...jsuis fatiguée de tout ça, fatiguée de te voir à moitié morte, faiguée de te voir creusée, fatiguée de voir ces cernes horribles, tu FAIS CHIER PUTAIN, MERDE!"

[Maman, je te prends dans mes bras et on pleure toute les deux, ma soeur s'enfouit dans son oreiller.]

On se croirait dans un reportage de "ça se discute".

J'aimerais être ailleurs. LOin, très loin d'ici.

Maman est forte, brute est franche. Pas de fioriture ici, juste de l'amour en barre qui sort parfois violemment. C'est la mienne.

Maman est forte mais elle est crevée de me voir crever à ptit feu. Me raconte ses vingt ans à elle, elle était encore folle amoureuse de mon pére, et ils m'emmenaient partout. Et c'était génial apparemment. Entre deux bouffées de nicotine, ses yeux s'embuent...[Je me dis que c'est fou, que mes parents s'adorent, s'aiment encore comme des dingues et qu'ils se sont séparés à mes un an. Et qu'aujourd'hui, parfois ça dérape entre eux. Je le sais, ça me fait sourire, j'aime bien avoir une famille bordélique.]

Je ne lui parle pas de mes vingt ans à moi.

Je parlerai surement de mes 30ans à mes enfants, "mes meilleures années", je leur dirai, ouais, ça y est j'avais enfin décidé d'arreter mes gamineries de pourrie gatée.

Merde j'ai la rage.

j'ai envie de m'exploser le crane, mais jsuis trop occuppée à me regarder le nombril, pis faut dire que j'hésite à bouffer le gaspacho que je me suis préparé avec amour et calcul.

Ras le cul.

***

Et puis Y. me fait grave chier, c'est qu'une grande gueule. M'allume pendant des semaines, je me barre huit jours et pas de nouvelles, franchement il est chié.

Rien à foutre. Tant mieux pour lui. J'ai plus qu'à me lancer à corps perdu dans une crise. Nan, pas le courage.

Sinon, j'ai raté mon entretien d'embauche pour un boulot que je devais commencer mardi prochain. Comme une connasse, je me suis barrée, et ai posé mon portable dans un coin, comme ça j'étais sure de rater tous mes appels importants. Espéce d'écervelée.

Voila, j'ai fini de vomir mes mots, je vais foutre le gaspacho au frais et vais continuer à me niquer allégrement les poumons.

Na.

[continue comme ça, c'est sur tu vas y arriver humpf]

****

PS: Juste vous dire que vous m'êtes d'une grande aide, mine de rien...Un grand merci à vous qui me suivez, et qui, surtout, me soutenez, malgrés  un comportement hasardeux. Merci.

 

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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 15:15

 

Aujourd'hui, aprés être restée quelques jours cloitrée dans mon Moi, j'ai soif, j'ai faim, et je suis prête à recevoir...j'ai envie d'aller voir dehors ce qu'il s'y paSSe, observer les gens composer avec la chaleur, vOir les enfantS jouer dans les parcs, les vélos, les rollers, me faire renverser par des trottiNetteS...

Apprendre à aiMer l'été ne s'annonce pas facile, et pourtant ça a l'air tellement agréable pour les autres...

Always the others...

never include me. I am he master of my life, and i decid, on

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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 15:15

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Aujourd'hui, aprés être restée quelques jours cloitrée dans mon Moi, j'ai soif, j'ai faim, et je suis prête à recevoir...j'ai envie d'aller voir dehors ce qu'il s'y paSSe, observer les gens composer avec la chaleur, vOir les enfantS jouer dans les parcs, les vélos, les rollers, me faire renverser par des trottiNetteS...

Apprendre à aiMer l'été ne s'annonce pas facile, et pourtant ça a l'air tellement agréable pour les autres...

 [Always speak about the others without  never thinking about me. Never I see myself in these situations however simple, alive.

 Reduced to the state of spectator of my own life. No  spontaneity, no life, no feelings, I learn to ressuciter.]

Aujourd'hui j'attends avec impatience des nouvelles du boulot, mais ça vient pô.

Alors je compose avec le temps, doucement...

En pleine lutte avec un frigo vide, mes glandes salivaires me font souffrir, mon ventre crie famine et ça s'anonce mal pour ma soirée. En attendant, je fais abstraction en laissant mon imaginaire me faire rêver, me faire rêver à des instants magiques...

ComMe une enfant je me laiSSe buLLeR en regardant les papillons virevolter au dehOrs, mon chat se prélaSSe  et moi je me trAÎne, la chaleur c'est vraiMent pas mOn truC, l'impreSSion de gonfler cOmme une bAudruChe ^^

je crois que ça s'appeLLe "Procrastiner" dans le langage des rabats- joie...lol [dont mOi]

Va FaLLoiR se bouger le cul me dis-je gentimenT...à cOuP d'images gourmandes dans la tête mêlées à de drôles de tables caloriqueS qui m'empechent de les savourer pleinement...des pensées martelantes arrivent au galop, pour me détourner, sauvegarde préventive, [va faire du sport et fous nous la paix avec tes gateaux pourris]

[FuCk the fOOd, je rêve de nourriture liquide que l'on aurait juste à se planter dans le bras, inodore, incolore, neutre, sans toutes ces questions gustatives, une nourriture universeLLe.]

Pourquoi fantasmer sur des gourmandises si c'e n'est, une fois dans l'assiette, que pour se révulser rien qu'à l'idée de pouvoir avaler "ça"?

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1 juillet 2006 6 01 /07 /juillet /2006 17:08

J'ai fini hier mon contrat, aprés trois mois passés aux Palais des beaux Arts. Le musée va me manquer... malgrés les péripéties qui s'y sont passées. Prises de bec et autres complications, entre de multiples fous rires et cafés, qui constituent l'occupation principale d'un gardien de salle.  Je regrette pas le voyage, c'est pas tant la profession qui m'a plue, mais plutot l'expérience...spéciale.

Milieu fermé et à la fois ultra exposé, ultra polémiqué, t'apprends vite à l'ouvrir seulement quand il le faut, te préserver et la jouer fine. On dirait pas comme ça...mais c'est vraiment...trés singulier. Bref.

Peut-être que j'aurai un autre contrrat ou du moins des nouvelles lundi pour aller là:.

..c'est plus petit et plus confiné, mais bon, c'est toujours ça de pris. De toutes maniéres, c'est vraiment pas sûr.

Bref.

Ces deux derniers jours je les ai passées essentiellement avec Y.  et il s'avére que si je le laisse filer je serai vraiment une grosse conne. Ca serait vraiment lamentable, mais ce qui est bien c'est que je ne pense pas que cela arrivera ^^

S'il ne devient pas amant, alros il sera ami, et inversement. Les personnes qui l'ont "amené" à moi je les prends avec parcequ'elles sont géniales aussi. Trois connaissances super.

Dont une, qui est une femme d'une trentaine d'année je pense, épaisse comme une couille de guêpe (mais qui mange comme 4, juste une question de nerfs...un peu trop actifs ^^), et qui est bien tordue aussi, on a partagé bien des fous rires, malgrés les merdes. Bref, vous vous en tapez, surement, parceque vous les connaissez pas, je sais que c'est gavant mdr.

N'empêche qu'Elle, c'est surement la personne qui m'a permise de continuer à bosser, quand je commençais à fléchir severement. Alors qu'elle aprait trés froide, elle m'a pris sous son aile discrétement, en faisant de l'humour, des attentions toutes connes mais subtiles et délicates. Pas de questions à la con, ni de remarques débiles et blessantes. Si Elle n'avait pas été là, j'aurai sans doute dû partir avant.

C'est Elle qui m'a foutu des "claques" lorsque je faisais des malaises. Elle qui me relevait tout en me gueulant dessus, parceque ça l'inquiétait, et que...merde! Enfin bref, de belles rencontres.

Elle qui m'a présentée Y., et puis son Homme ravaille dans le musée ou je vais peut etre aller, alors que demander de plus lol.

 

[Sinon, ce soir j'ai un anniv' (et pas l'envie pour y aller), je me sens lourde et gonflée j'aime pas la chaleur et j'ai envie de retourner en hiver. Mes cheveux sont sales, j'ai perdu tout mon temps, maintenant jsuis à la bourre, j'ai plus de clopes et puis merde, jsuis déja en retard.]

J'arrete ma mauvaise humeur.

Juste qu'elle est synonime de trOp de bouffe dans mon corps.

Comme toujours me direz vous. Dawdler, oui c'est cette balance. Je pense regretter mon achat, aprceque depuis je me pèse des dizaines de fois par jour, avec les différents taux et tout...diab'less oui c'est certain! "_*

 

 

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*Anorchidea*

  • : [La pÂleur mOntre JusQu'où le cOrps PeUt cOmprendRe l'âMe]
  • : Le pardon ne pouvant s'envisager, seule une vengeance violente, une décharge de tout ce qu'il y a de mauvais, malsain, au plus profond du subconscient, pourrait permettre de ne plus penser aux noirs souvenirs qui gangrènent ma chair me rendant chaque jours un peu plus malade. Mes pieds s'enlisent, mon esprit les suit. Je me perds. L'anorexie fait partie de ma vie depuis trop lontemps.
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